Sous la pression du ministère de la Santé, les centres de Seine-Saint-Denis de la croix-rouge seront réactivés, au moins jusqu'en mars.
En effet, l'organisation avait ignoré le code du travail en fermant ses centres avant toute négociation avec ses élus du comité d'entreprise, rendant ainsi la fermeture de ces centre illégale.
L'annonce de ces fermetures a nuit à l'image de la Croix-Rouge. Sa décision intervenant quelques semaines après les émeutes urbaines d'octobre-novembre, ce qui provoqua un sentiment d'abandon dans ces quartiers en difficulté, spécialement en Seine-Saint-Denis, d'où tout est parti. «S'il y a un lieu où l'action humanitaire a du sens c'est bien ici», déclarait la veille de la fermeture, le docteur Patrice Jollivet, médecin généraliste à Saint-Charles depuis une trentaine d'années.
Le 24 décembre 2005, la veille de la fermeture du centre Saint-Charles, Daniel Feurtet le maire communiste du Blanc-Mesnil, avait alors indiqué au journal Libération qu'il avait «proposé de mettre à disposition gratuitement un terrain» afin que la Croix-Rouge puisse construire un centre neuf, le bâtiment étant devenu vétuste. Il s'était aussi engagé à prendre en charge «la consommation d'eau, d'électricité et de chauffage». La Croix-Rouge ne le nie pas, mais elle n'avait pas donné suite, choisissant de fermer ce centre.
Rendez vous en mars pour voir l’évolution de la situation de ces 3 centres de Seine-Saint-Denis et n’oublions pas les autres centres qui ont où vont fermer.