Le 29 mai, le suffrage universel a rejeté le traité constitutionnel européen et s’est prononcé pour une autre Europe, dégagée des politiques libérales. Ce verdict, qui est devenu la décision de la France, doit être respectée.
Pour entrer en vigueur, ce traité doit être ratifié par tous les états membres de l’Union européenne. Il ne l’est pas. Ce traité est rejeté.
En conséquence :
- Le président de la République doit retirer la signature de la France.
- L’Union européenne doit décider une nouvelle négociation sur les politiques économiques et sociales et sur les institutions de l’Union européenne.
- Cette nouvelle discussion doit s’ouvrir aux exigences des peuples, qui doivent être associés et consultés.
Dans l’immédiat, le parti communiste exige:
- Le retrait de la directive Bolkestein et de toutes les directives de mise en oeuvre des politiques libérales.
- La suspension de toutes les directives imposant la mise en concurrence des services publics.
- Des mesures de convergence sociales et fiscales permettant de lutter contre le dumping social et les délocalisations.
- Un changement des objectifs de l’agenda de Lisbonne : l’emploi et le progrès social et non la seule compétitivité.
- Le retrait de l’éducation, de la santé et de la culture du champ des négociations de l’Accord général sur le commerce des services (AGCS).
- Une redéfinition du statut et des missions de la Banque centrale européenne, pour la mettre au service de l’emploi et du développement humain, et la mise en cause des principes du pacte de stabilité.
- L’annulation de la dette des pays pauvres.
Le verdict populaire doit être respecté *1
Au moment où une majorité pourrait se dessiner au sein du Parlement Européen pour en finir avec la version originale de la contoversée directive Bolkestein, l'UMP s'aligne sur ceux qui veulent la maintenir.
Le député européen (PSE) Harlem Désir pointe du doigt ce double langage de la droite qui s'aligne ainsi, au mépris des promesses de la campagne européenne et des engagements du chef de l'Etat, sur les tenants du libéralisme le plus dur.
Mais fallait-il s'attendre à autre chose de la droite ? Au moment où une majorité pourrait se dessiner au sein du Parlement Européen pour en finir avec la version originale de la contoversée directive Bolkestein, l'UMP s'aligne sur ceux qui veulent la maintenir.
Le député européen (PSE) Harlem Désir pointe du doigt ce double langage de la droite qui s'aligne ainsi, au mépris des promesses de la campagne européenne et des engagements du chef de l'Etat, sur les tenants du libéralisme le plus dur.
Mais fallait-il s'attendre à autre chose de la droite ? *2
*1 Pétition sur : http://www.pcf.fr/?iddoc=4725
*2 http://coeur-a-gauche.forumactif.com/viewtopic.forum?t=368