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28 septembre 2010 2 28 /09 /septembre /2010 18:55

http://www.lepoint.fr/images/2010/09/25/168389-89472-jpg_68076.jpg

 

Ed Miliband, c’est l’homme de ce début de semaine, le nouveau patron des travaillistes britanniques qui vient d'être élu de justesse (50,65 % contre 49,65 %) à la tête du parti face à son frère aîné David Miliband. 

Vainqueur surprise de son frère David lors du scrutin interne au Labour, Ed Miliband, qui est classé plus à gauche que son frère a notamment été élu grâce au soutien des syndicats. 

Ed Miliband a toutefois clairement prévenu que l'ère du New Labour et des politiques libérales menées à partir de 1997 par Tony Blair puis Gordon Brown était révolue.

Voici un portrait d'Ed Miliband :

 

Rédacteur des discours de Gordon Brown à partir de 1994, il entre au gouvernement, dans lequel son frère David est secrétaire d'État aux Affaires étrangères, en 2007 comme chancelier du duché de Lancastre avec rang de ministre sans portefeuille.

En 2008, il est promu secrétaire d'État à l'Énergie et au Changement climatique, un portefeuille nouvellement créé. Après la défaite des travaillistes aux élections législatives de 2010, il décide d'en briguer la direction, à l'instar de son frère.

Classé plus à gauche que ce dernier, plus critique à l'égard de l'héritage de Tony Blair, il s'impose finalement sur le fil et devient chef de l'opposition à la coalition gouvernementale du conservateur David Cameron.

 

source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Ed_Miliband

lien : http://www.lexpress.fr

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12 mai 2010 3 12 /05 /mai /2010 13:14
 

http://i.telegraph.co.uk/telegraph/multimedia/archive/01632/clegg-and-cameron_1632536c.jpg

Nick Clegg et David Cameron

 

 

 

 

 

 

 

Le chef des conservateur, l'aristocrate David Cameron est devenu le mardi 11 mai le nouveau premier ministre de Grande-Bretagne en acceptant l'invitation de la reine Elizabeth à former un gouvernement.

 

Agé de 43 ans, David Cameron devient le plus jeune premier ministre britannique en près de deux cents ans. Le parti conservateur gouvernera le pays en coalition avec les libéraux-démocrates de Nick Clegg qui sera vice-premier ministre (poste honorifique en droit mais important dans la pratique).

 

Une alliance entre conservateurs et libéraux rassemble 363 sièges, soit plus que les 326 nécessaires pour la majorité absolue.

 

L'entrée des conservateurs et des libéraux à Downing Street met fin à treize ans de gouvernements travaillistes, dont près de trois sous Gordon Brown, qui avait succédé à Tony Blair en juin 2007 sans passer par les urnes.

 

 

Aujourd'hui, Nick Clegg est faiseur de rois. Néanmoins cette coalistion reste fragile et il n'est pas à exclure qu'un désacord entre les conservateur et les libéraux renvoie les électeurs dans les urnes d'ici quelques mois.


Gordon Brown quitte ainsi la scène politique et aura surtout "payer" les années Blair qui n'est plus vraiment apprécié me semble-il par les anglais.

 

 

 


Portraits croisés des deux nouveaux hommes forts du gouvernement :

 

 

 

DAVID CAMERON

 

Né le 9 octobre 1966 à Londres, David Cameron est le fils d’un riche agent de change. Sa mère est, selon l’encyclopédie en ligne Wikipedia, une descendante du roi Guillaume IV.


Après des études au célèbre collège d’Eton, Cameron a étudié l’économie, la philosophie et la politique à l’université d’Oxford. Il intègre en 1988 les cabinets ministériels conservateurs et, en 1992, il devient conseiller spécial au Trésor puis à l’Intérieur dans le gouvernement de John Major. Dans ces fonctions, il a rédigé des discours pour Margaret Thatcher et John Major.


De 1994 à 2001, il est l’un des dirigeants de Carlton Communications, un groupe de médias britannique. En 1997, il tente de se faire élire député de Stafford mais est battu par le candidat du parti travailliste. En 2001, Cameron est élu député de Witney avec 45 % des voix et réélu en 2005 avec 49,30 % des suffrages.


Membre du cabinet fantôme de l’opposition conservatrice à partir de juin 2003, titulaire du portefeuille de l’éducation, il devient vite une figure importante de la nouvelle génération tory. Et le 6 décembre 2005, les 253 600 militants conservateurs le choisissent comme leader de leur parti.


Chef des tories, il est candidat au poste de Premier ministre lors des élections législatives britanniques de 2010. Il arrive en tête des voix et des sièges mais ne parvient pas à obtenir la majorité absolue au Parlement. Le 11 mai 2010, il est nommé Premier ministre, le plus jeune (43 ans) depuis 200 ans, par la reine Élisabeth II suite à un accord de coalition avec les Libéraux-démocrates de Nick Clegg.

 

 

 

 

NICK CLEGG

 

Né le 7 janvier 1967 à Chalfont St Giles dans le Buckinghamshire, Clegg est le fils d’un riche banquier d’origine russe et d’une mère néerlandaise. Après des études secondaires à la Westminster School, il intègre le Robinson College de l’Université de Cambridge où il étudie l’archéologie et l’anthropologie. Il part ensuite aux États-Unis où il soutient une thèse de philosophie politique à l’Université du Minnesota.


Il entame alors une carrière dans le journalisme d’abord en tant que stagiaire au magazine The Nation à New York puis correspondant en Hongrie pour le Financial Times. En 1994, il rejoint la Commission européenne où il travaille comme conseiller de Leon Brittan, le commissaire européen au Commerce.


D’abord élu député au Parlement européen[(1999), Clegg devient dirigeant des Démocrates libéraux. Lors des élections législatives britanniques de 2010, il est très remarqué lors du premier débat télévisé le faisant gagner 10 points dans les intentions de vote, le plaçant au coude à coude avec ses adversaires Gordon Brown (travailliste) et David Cameron (conservateur).

 

 

 

source  :  http://www.toulouse7.com ; http://www.lemonde.fr

link

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20 novembre 2009 5 20 /11 /novembre /2009 21:43

Van Rompuy président de l'UE, Ashton à la diplomatie



Les dirigeants des pays européens ont désigné le Premier ministre belge Herman Van Rompuy président de l'Union européenne et la commissaire européenne britannique, Catherine Ashton, au poste de Haut représentant aux Affaires étrangères. Il rentreront en poste le 1er décembre prochain.

En nommant ces quasi inconnus les dirigents européens font le choix de personnalités de second rang (pour ne pas leurs faire d'ombres ?). En effet, Mme Ashton n’a pas d’expérience diplomatique, n'a été jamais élue, ni ministre et M. Van Rompuy est parfaitement inconnu sur la scène internationale.

A noter cette petite phrase de l'eurodéputé socialiste Martin Schulz : "Barroso peut être content, remarque un ancien ministre français, il devient le seul Européen connu. Le grand vainqueur du scrutin, c'est lui !".


Je vous conseil cet article : "Président" de l'Europe : le choix de l'impuissance


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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 13:37

Le secrétaire d'Etat irlandais aux Affaires européennes Dick Roche, fête le oui au traité de Lisbonne, le 3 octobre 2009 à Dublin.


Il aura fallu un deuxième vote afin que l'Irlande approuve le Traité de Lisbonne voulu par Nicolas Sarkozy.

Avec 67 % des voix ce oui est sans appel, la crise étant passée par là.

Quand le vote est OUI, c'est bon pour toujours et quand c'est NON on fait revoter jusqu'à avoir un OUI. Comme le dit le blogueur Marc Vasseur "la démocratie ne vaut que si le peuple vote selon le bon vouloir de nos gouvernants".

Les gentils ouiste ont gagné face aux méchants noniste... les médias sont content, tout comme Sarkozy et Barroso sans oublier la direction et la droite du PS.



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2 octobre 2009 5 02 /10 /octobre /2009 11:00

En juin 2008,
les Irlandais ont nettement rejeté le traité européen de Lisbonne, avec 53,4% de NON contre 46,6% de OUI. Pourtant ils sont obligés de revoter aujourd'hui sur son éventuelle adoption.

La victoire du Non en Irlande était une bonne nouvelle pour la démocratie. Ce "mini" traité était en effet en passe d'être imposé aux européen sans consultation car ratifié uniquement par les parlements de chaque pays, hormis l'Irlande dont la constitution ne permettait pas cela.

Pourtant celui-ci a une nouvelle "chance " de passer.

L'ancien président de la république, Valéry Giscard d'Estaing qui était "le père" du Traité Constitutionnel Européen rejeté par les peuples français et hollandais en 2005 avait dit que :  "Le traité et le mini-traité, c’est la même chose mais dans le désordre.", ainsi Sarkozy et Barroso pour ne citer qu'eux en voulant imposer ce traité "s'assoient" sur les NON de ces deux pays.

Et si les irandais disent Non devront ils encore revoter jusqu'à ce que le résultat convienne à Sarkozy and Co ?

Quel qu’en soit le résultat, le second référendum irlandais ne peut être qu’une nouvelle illustration de la perte totale de légitimité des institutions européennes.


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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 15:33



Pour sa première participation aux élections législatives, le Die Linke (La Gauche) réalise une percée impressionnante avec environ de 12,5 % des voix ce qui lui permet d'obtenir près de 80 sièges sur les 600 que compte le parlement allemand.

Mené par l'ancien chef de file des sociaux-démocrates Oskar Lafontaine, le Die Linke rassemble une alliance hétéroclites de communistes de l'ex-RDA, de militants associatifs et syndicaux ainsi que des transfuges du SPD.
Situé "à la gauche de la gauche", Die Linke a fait campagne sur des revendications sociales fortes : salaire horaire minimum de 10 euros, baisse d'impôts pour les revenus les plus faibles, création d'un impôt pour les grosses fortunes et nationalisation des banques.

Lafontaine fut chef du SPD en 1995, c'est grâce à lui que Gerhard Schröder est élu chancelier en 1998. Devenu ministre des Finances, il quitta son poste l'année suivante, jugeant Schröder trop centriste. Lafontaine ne voulant pas être associé à ses réformes libérales, ce qui lui vaudra la sympathie des chômeurs ainsi que des salariés et retraités précaires. En mai 2005, il claque finalement la porte du SPD pour fonder un nouveau parti de gauche. Avec Die Linke, Lafontaine pourrait bien bousculer le traditionnel jeu des alliances au sein du gouvernement allemand.

Jean-Luc Mélenchon, le fondateur du Parti de gauche appelle la gauche Française à méditer les résultats allemands et il a raison. Il faut travailler sans tarder à unir toute la "vrai" gauche contre la droite. Plus que jamais la gauche du PS a la responsabilité d’influer sur le cours de ce parti.

Oskar Lafontaine est favorable à une alliance avec le SPD à condition qu'il opère un net virage à gauche. Je suis de mon côté très partisant en France à une alliance entre le Front de gauche dont fait parti le Parti de gauche avec le Parti communiste et la gauche du PS qui est représentée par Benoît Hamon.


liens : http://www.lemonde.fr ; http://www.20minutes.fr

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16 septembre 2009 3 16 /09 /septembre /2009 14:20

Le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le 19 mars 2009 à Bruxelles


Sans surprise (il était le seul candidat), le portugais José Manuel Barroso, 53 ans, a été reconduit à la tête de la Commission européenne par le Parlement européen malgré un bilan controversé.

L'ancien Premier ministre de droite du portugal a recueilli 382 voix contre 219. Il y a eu 117 abstentions. Sur les 736 eurodéputés de l'hémicyle, un total de 718 ont participé au scrutin. Il a donc réussi à obtenir l'aval de plus de 50% des eurodéputés alors qu'une majorité relative aurait été suffisante.

Premier ministre portugais de 2002 à 2004, il fut porté cette année-là à la surprise générale à la tête de la Commission européenne. C'est Tony Blair qui poussa alors la candidature de cet atlantiste convaincu favorable à la guerre en Irak.

L'image du Portugais a été sérieusement écornée ces derniers mois. D'abord par les Etats de l'UE eux-mêmes qui avaient laissé un temps planer le doute sur sa reconduction, avant de l'adouber unanimement.

M.Barroso n’est certes pas celui par qui tous les malheurs de l’Union européenne sont arrivés, mais il a mis peu d’ardeur à les empêcher tout en ayant également contribué à les provoquer…

La réélection de José Manuel Barroso est elle une bonne nouvelle pour l'Europe ?

Non, sa reconduction n'est pas une bonne nouvelle pour l'Europe. Pour ne pas m'étendre 107 ans sur ce monsieur, je soulignerai notamment son manque de volonté à proposer un plan de relance.








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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 10:23



Si il y a un chiffre à retenir suite aux résultats des élections européennes du 7 juin 2009 en France, il s’agit des 60 % de taux d'abstention, ce qui constitue le niveau de participation le plus bas jamais enregistré, toute élection confondue, en France.

L'UMP et le Nouveau Centre obtiennent 29 sièges au Parlement européen, le PS et Europe Ecologie 14 chacun, le Modem 6, le Front de gauche 4 sièges, le FN 3 et Libertas 1.

Oui l'UMP et le Nouveau Centre arrivent en tête de ces élections avec 27.8 % des voix, il faut bien sur rappeler que le Nouveau Centre était allié à l'UMP. Ainsi, l’UMP seul aurait fait environ 5 points de moins. Rappelons que Nicolas Sarkozy avait obtenu 31 % des voix au premier tour des présidentielles de 2007, ce qui constitue ainsi un net recul si l’on retire les voix du Nouveau Centre.

 

Le PS est avec le MoDem (j’y reviendrai plus tard), sont les grands perdants de ces élections européennes. Avec un score de 16.48 %, les listes socialistes obtiennent l’un de leur plus mauvais score dans ces élections. Martine Aubry risque d’avoir les oreilles qui sifflent sérieusement. Derrière Ségolène Royal et ses amis voudront certainement réorienter différemment le PS. Le problème c’est pour s’allier à qui ? le Modem, comme l’a déjà évoqué Mme Royal ? je ne pense pas que cela soit la meilleur solution.

 

En effet, avec un score très décevant de 8.45 %, François Baryou semble payer sont altercation verbale d’avant élection avec Daniel Cohn-Bendit.

Concernant non pas le troisième homme, mais la liste arrivant en troisième position, l’Europe Ecologique des Verts menée notamment par Daniel Cohn-Bendit, José Bové et Eva Joly fait un score record remarquable de 16.28 % talonnant ainsi de très près le PS.

 

La diffusion quelques jours auparavant de film ‘Home’ de Yann Arthus-Bertrand qui est un documentaire sur les problèmes écologiques de la planète a-t-il eu le même effet que la médiatisation de la personne âgé qui s’était faite agresser en 2002 juste avant les élections présidentielles ? c’est possible mais cela s’explique également par une belle campagne des listes Europe écologie qui n’ont parlé que de l’Europe durant celle-ci .

 

Cette belle poussée des Verts tout comme le score très honorable du Front de gauche (alliance entre le PCF et le Parti de gauche) avec 6 % , alors que le PCF était à moins de 2 % à la dernière Présidentielle incitera il les différents partis de gauche à reformer la Gauche Plurielle ?

 

En tout cas le cumul de voix des socialistes, des Verts et du Front de gauche donnent près de 39 % à la gauche et si l’on ajoute respectivement les voix du NPA (4.88 %) et LO (1.20 %), toute la gauche totalise un score d’environ 45 % ce qui est non négligeable contre environ 41 % à la droite voix des listes FN (6.34 %), Libertas (4.80%) et Debout la république (1.77%) et le Parti de la France (0.37%) compris.

 

Ainsi, si l’UMP et son alliance avec le Nouveau Centre sort grand gagnant de ces européennes 2009, les scores cumulés de la gauche dépasse d’environ 4 points celui de la droite.

 

Les résultats de ces élections sont bien sur à prendre au conditionnel car avec seulement 40 % de votants, c’est l’abstention qui sort malheureusement grand gagnant des européennes.

 

 

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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 21:15



Voici les listes pour lesquelles vous serez appelés à vous prononcer le dimanche 7 juin, à l'occasion des élections européennes :



La zone "Nord-Ouest" (les Régions Normandie, Picardie, et Nord-Pas de Calais) envoie 10 élus (députés européens) siègés au Parement européen de Strasbourg.




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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 08:00

 

 

Caducité : « Sort qui frappe l’acte caduc. État de non-valeur auquel se trouve réduit un acte initialement valable du fait que la condition à laquelle était suspendue sa pleine efficacité vient à manquer par l’effet d’un évènement postérieur, que cet anéantissement s’opère de plein droit du seul fait de la défaillance de la condition » (Vocabulaire juridique, de Gérard Cornu)

 

L’article 6 du traité de Lisbonne dit : « le présent traité entre en vigueur le 1er janvier 2009, à condition que tous les instruments de ratification aient été déposés, ou, à défaut, le premier jour du mois suivant le dépôt de l’instrument de ratification de l’Etat signataire qui procède le dernier de cette formalité. ».

 

Or à ce jour, cette condition d’entrée en vigueur n’est pas réalisée. L’instrumentation de ratification n’a pas été déposé ni par la Pologne ni par la République Tchèque, car les présidents respectifs ne l’ont pas signé. En Allemagne, le président pour pouvoir signer l’instrument doit attendre que la Cour constitutionnelle fédérale ait statué sur la comptabilité du traité avec la Constitution allemande. Surtout en Irlande, le principe même de la ratification a été rejeté par le référendum du 12 juin 2008 ayant vu le « non » l’emporter.

En l’absence de la réalisation de la condition, le traité est donc caduc.


Source : http://www.humanite.fr

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr