Quatre ans après The Golden Age of Grotesque et après son premier Best Of, Marilyn Manson est de retour avec son nouvelle opus Eat Me, Drink Me. Ce dernier opus nous montre un Manson plus posé dont l'album peut rappeler son album Mechanical Animals sortie en 1998.
Ce septième album studio risque de pas mal diviser les fans car il nous présente là une face de Marilyn Manson toujours aussi rock, mais plus mélodieux et beaucoup plus calme dans ces compositions que dans ces précédents opus.
La gestation de "Eat Me, Drink Me" a eu lieu durant une période difficile pour Manson, en effet, les médecins ont diagnostiqués une maladie mentale chez sa mère et il a divorcé de sa compagne Dita Van Teese.
Dans l'ensemble, Marilyn Manson nous livre un album beaucoup plus personnel, écrit en quelques semaines. On peut observer l'abandon des grandes causes (comme l'anti-américanisme de Holy Wood), pour se pencher sur la personnalité même de Manson, ce qui donne un album particulièrement intimiste qui le rend parfois émouvant.
Dès le début de cette album, on peut constater que les rythmiques sont plus posées comme sur “Putting Holes in Happiness”, l’entraînant « The Red Carpet Grave » est une réussite et est intéressant musicalement parlant, le refrain "écorché" de “They Said That Hell’s Not Hot” (ma chanson préféré de l'album), est, dès la première écoute de l’album une bonne surprise. La première chanson à sortir du lot originalement parlant est le "romantique" “Just a Car Crash Away”. Petite déception concernant le premier single avec le dansant “Heart-Shaped Glasses”, surprenant dès les premières secondes et qui tourne rapidement en rond musicalement, à noter que Manson ressemble beaucoup à Trent Reznor le chanteur de Nine Inch Nails dans le clip de ce single. La deuxième partie de l’album est plus décevant mais se conclu avec “Eat Me Drink Me” qui clôture cette album de manière exceptionnelle, tant sur le plan instrumental que vocal.
Plus pur dans sa composition (terminés les intros à rallonge, on va tout de suite dans le sujet), plus dépouillé au niveau du son et des arrangements (on se rapproche maintenant d’un son electro-rock avec moins de parties metal-indus), plus conceptuel (cet album possède de nombreuses références à l’univers de l’écrivain Lewis Carroll), “Eat Me Drink Me” n’est pas le meilleur Manson mais est un album qui s’écoute dès la première fois avec plaisir.
Mise à part cette album, Brian Warner, le charismatique chanteur de Marilyn Manson sortira fin 2007 son premier film intitulé "Phantasmagoria, The Vosion of Lewis Carroll" qu’il décrit comme un film d’horreur psychologique et gothique.
Brian Warner qui a écrit le scénario aura le rôle titre et réalisera la bande originale de celui-ci.
Avec ce premier film, il veut selon lui "montrer aux gens quelque chose qu’ils n’ont jamais vu avant, mais pas forcement les choquer".
Articles précédant sur Marilyn Manson : http://hern.over-blog.com/article-6357992.html