Un nombre toujours plus grand de ménages se trouve plongé en situation de pauvreté absolue. 10% des Français vivent avec 845 euros par mois en moyenne !
Cette « nouvelle pauvreté » que certains font mine de découvrir – comme Monsieur Sarkozy dans les Ardennes – est un scandale dans un pays aussi riche et développé que le nôtre.
En dix ans, les profits sont passés du quart au tiers du PIB.
Et, en contrepartie, le pouvoir d’achat populaire a baissé d’autant ! C’est inacceptable. Le capital s’enrichit au détriment des salaires. La moitié des salariés gagne moins de 1 315 euros par mois. Les profits du CAC 40, eux, explosent et les revenus des grands patrons sont faramineux.
Une majorité de salariés vit désormais dans l’angoisse de connaître le pire, d’être un ou une des 100 000 SDF, d’être parmi ceux qui sont privés de la simple possibilité d’élever dignement leurs enfants.
Cette angoisse, c’est celle de la France des bas salaires, des petites retraites, celle qui est au SMIC ou juste audessus, qui galère et n’en peut plus.
Propositions :
porter dès l’été 2007 le SMIC à 1 500 euros brut et d’aller rapidement à 1 500 euros net.
augmenter les minima sociaux de 300 euros et à les indexer sur le SMIC.
ne laisser aucune retraite en dessous du niveau du SMIC.
Demander au gouvernement mis en place de convoquer immédiatement une conférence nationale sur les salaires, l’emploi, la qualification et la formation.
Il veillera à ce que la conférence décide une réévaluation de tous les salaires à partir d’une hausse des minima hiérarchiques.
L’État employeur donnera l’exemple et revalorisera de 10% la grille indiciaire de la fonction publique pour récupérer la perte de pouvoir d’achat subie depuis sept ans par les fonctionnaires.