Le gouvernement d’alors n’a malheureusement pas dégagé les moyens nécessaires pour y faire face.
La lutte des jeunes contre le CPE a porté l’exigence de réponses fortes pour en finir avec la précarité. Ce fut une victoire formidable.
Convaincue des efforts qu’un nouveau gouvernement doit fournir, dès la première année de mandature, une loi d’orientation pour un engagement national en faveur de la jeunesse sera proposé.
UNE LOI POUR GARANTIR :
Le droit à l’emploi : accompagner l’insertion professionnelle des jeunes vers un emploi durable et correctement rémunéré, lutter contre les discriminations à l’embauche, résorber l’emploi précaire des jeunes. 10 milliards d’euros pour les jeunes en formation ou à la recherche d’un premier emploi.
Le droit au logement : un plan d’urgence pour le logement avec une part réservée pour les jeunes et les étudiants.
Le droit aux transports avec une « réduction jeune et étudiant » sur tous les transports nationaux. Favoriser et soutenir la mobilité des jeunes en France et dans le monde.
Le droit à la santé par la mise en place d’un « régime jeunesse » de l’assurance maladie et de lieux permettant un accès gratuit aux soins et aux médicaments.
Le droit à la culture et aux loisirs avec la création d’une vraie « carte jeune » permettant l’accès aux événements culturels et sportifs.
Le droit à l’exercice de la citoyenneté : installation de nouveaux conseils représentatifs de la jeunesse et renforcement de ceux qui existent. Soutien actif aux associations de jeunes. Reconnaître une majorité civique pleine et entière dès 18 ans.
Le droit à l’autonomie : instauration de trois allocations différenciées (formation, accès au premier emploi, retour à la formation) et individualisées avec la mise en place d’un dispositif de nouveaux droits.