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31 octobre 2008 5 31 /10 /octobre /2008 10:00

Notre cher Président n’aimerait plus la caricature, à présent…
Pourtant c’est bien lui qui parlait de « liberté d’expression » et de «démocratie » dans une autre affaire de caricature très célèbre : celle du Prophète Mahomet par Charlie Hebdo…
Voici la vidéo de l’époque où il insiste pour dire qu’il défend le principe de la « caricature » et la « critique acide » quand il s’agissait d’en froisser d’autres que lui-même…





La justice a déboutée Nicolas Sarkozy et autorise la vente de la poupée vaudou.
En vente depuis le 9 octobre, le "Manuel vaudou, Nicolas Sarkozy", est un livre-objet présenté dans un coffret contenant notamment une poupée de tissu et 12 aiguilles.
Le chef de l'Etat, qui avait engagé une action en référé pour violation de son droit à l'image, a fait appel de cette décision...



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10 octobre 2008 5 10 /10 /octobre /2008 08:00
"Si je suis élu, je ferai tout ce que j’ai dit" (Nicolas Sarkozy, le 2 mai 2007).
Consultez la liste et faites-vous votre idée.

 



-  « Je veux être le président de l’augmentation du pouvoir d’achat. » (14 janvier 2007, porte de Versailles). En 2007, selon les mesures du Ministère de l’emploi, qui sont optimistes, le pouvoir d’achat global des Français a stagné. Depuis, avec l’accélération de la hausse des prix non compensée par la hausse des salaires, il a diminué.

 

-  Réduire de 4 points les prélèvements obligatoires. Dès l’automne 2007, le document prévisionnel transmis à la Commission européenne pour la période 2009-2012 ne prévoit aucune baisse de ces prélèvements. Le gouvernement commence par nier qu’il oublie cet engagement. Le 27 mars 2008, François Fillon annonce, en substance, que cette baisse n’est plus à l’ordre du jour.

 

-  Le 17 avril 2007, M. Sarkozy déclare vouloir « mettre la monnaie européenne au service de la croissance et de l’emploi » et s’engage à lancer des discussions à ce sujet avec ses partenaires. Un an après, rien n’a été fait et la question monétaire ne fait même pas partie des priorités de la présidence française.

 

-  « La France n’a pas vocation à rester éternellement en Afghanistan » avait déclaré M. Sarkozy pendant la campagne présidentielle, laissant ouverte la possibilité d’un retrait. Virage complet : le 26 mars 2008, il annonce devant le Parlement britannique sa décision d’envoyer un millier d’hommes supplémentaires.

 

-  « Si je suis élu Président de la République, je ferai voter dés l’été 2007 une loi qui interdira la pratique détestable des golden parachutes ». Fin 2008, on commence à en parler.

 

-  « Je demande la suspension de TOUTES les négociations avec la Turquie » déclare le candidat. Dès le 26 juin, des négociations sont ouvertes sur trois nouveaux chapitres en vue de l’adhésion, et la France décide de ne pas stopper le processus. M. Sarkozy souhaite aujourd’hui supprimer l’obligation constitutionnelle de tenir en France un référendum pour tout nouvel élargissement de l’Union.

 

-  « Je créerai une fiscalité écologique pour inciter les Français à adopter des comportements vertueux, notamment une TVA à taux réduit sur les produits propres. » La fiscalité écologique est une des grandes oubliées du Grenelle de l’environnement.

 

-  « Je prends l’engagement si je suis élu de créer des écoles de la deuxième chance dans tous les départements » (Nantes, le 15 mars 2007). Au lieu de cela, 11200 postes sont supprimés dans l’Education nationale.

 

-  « J’augmenterai de 25 % le minimum vieillesse, je revaloriserai les petites retraites et les pensions de réversion pour que ces retraités vivent mieux. » (23 janvier 2007) Les retraités qui ont vu leurs pensions augmenter de seulement 1,1 % apprécieront.

 

-  « Pour les lunettes et les prothèses dentaires, je propose qu’on porte les remboursements jusqu’à 50 % » (23 janvier 2007). Le 13 avril 2008, la ministre de la santé envisage le déremboursement total des lunettes par la sécurité sociale.


 

-  "Je veux si je suis élu président de la République que d’ici à deux ans plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir et d’y mourir de froid" (discours de Charleville-Mézières, 18/12/2006) ...


 

-  "Il n’y aura pas de privatisation d’EDF et de Gaz de France. C’est clair, c’est simple et c’est net." Nous savons ce qui c'est passé depuis.


Et dans sa plaquette programme :

-  Je favoriserai le développement des pays pauvres, en cessant d’aider les gouvernements corrompus.

-  Je ne passerai jamais sous silence les atteintes aux droits de l’homme au nom de nos intérêts économiques.

-  Je défendrai les droits de l’homme partout où ils sont méconnus ou menacés et je les mettrai au service de la défense des droits des femmes.

 

Cette liste n'a pas fini de s'allonger d'ici 2012.

 

 

D'après le site : http://www.laurent-fabius.net

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3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 08:00


Les 8 mensonges de Nicolas Sarkozy

Disculper le capitalisme et l’économie de marché pour justifier l’accélération des réformes libérales, tel était le sens du discours prononcé jeudi soir, à Toulon, par le chef de l’État.

« L’État est de retour »

« Pas de plan de rigueur »

« La politique monétaire sous contrôle »

« Le dogme européen de la concurrence visé »

« Le pouvoir d’achat sera protégé »

« Pour gagner plus, travailler plus »

« Les réformes libérales comme remède »

« Le capitalisme n’est pas en cause »

 

Retour sur une mystification.

1 - « L’État est de retour »

Certains commentateurs n’ont pas hésité à saluer, au lendemain de son meeting à Toulon, le « volontarisme » de Nicolas Sarkozy face à l’ébranlement du système financier et économique mondial. Le discours du chef de l’État fut pourtant tout entier guidé par l’objectif libéral d’un État minimal qui fonde sa politique.

Son plaidoyer initial en faveur de « régulations » et d’un « nouveau rapport » entre le politique et l’économie fut aussitôt contredit par l’énumération de mesures pour un État allégé : poursuite de la révision générale des politiques publiques (RGPP), annonce de l’ouverture, dès janvier, du « grand chantier de la réforme de nos administrations locales », démantèlement des administrations et des services publics sous couvert de « réorganisation ». Tout cela signifie, estime le syndicat FO, « moins de présence de l’État (…) et le détricotage de la République ». Commentant le propos du chef de l’État selon lequel « l’idée de la toute-puissance du marché (…) était une folie », l’eurodéputé socialiste Benoît Hamon fait mine de s’interroger : « Qui sont donc ces fous qui organisent dans tous les domaines les reculs de l’État ? »

2 - « Pas de plan de rigueur »

« Dans la situation où se trouve l’économie, je ne conduirai pas une politique d’austérité qui aggraverait la récession », a lancé sans ciller Nicolas Sarkozy. Avant de citer, avec le même aplomb, à la veille de la présentation du budget 2009 en Conseil des ministres, tous les ingrédients du parfait plan de rigueur. Cible première des « économies » que le chef de l’État compte réaliser pour combler un déficit de 49 milliards d’euros : les politiques publiques et les budgets sociaux. En revanche, pas question, a-t-il prévenu, de toucher aux 32 milliards d’euros d’exonérations de cotisations sociales consenties aux entreprises en 2008, ni aux 15 milliards que coûte annuellement le « paquet fiscal ». « L’année prochaine, c’est un total sans précédent de 30 600 emplois qui seront supprimés dans la fonction publique », s’est félicité le chef de l’État, avant de promettre une « réforme de l’hôpital » qui permettra de « supprimer les dépenses inutiles » et une mise au pas des fonctionnaires, sommés de réaliser des « gains de productivité ». Le contempteur des « dogmes » s’est montré très discipliné sur celui de réduction des dépenses publiques, dogme figé par le Pacte européen de stabilité. Enfin, la réforme de la taxe professionnelle, qui mettra au régime sec des collectivités territoriales déjà étranglées financièrement, « ne sera pas différée ». « Le président tire aujourd’hui prétexte de la crise économique pour justifier l’accélération d’une politique d’austérité », a commenté Michel Sapin, secrétaire national du PS à l’économie.

3 - « La politique monétaire sous contrôle »

Nicolas Sarkozy s’est glissé sans complexe, jeudi soir, dans le costume de gouverneur de la Banque centrale européenne. Pour se poser en pilote d’une politique monétaire dont il défendit pourtant, lors du référendum sur le traité de Maastricht, le transfert à Francfort. « Il faudra imposer aux banques de financer le développement économique plutôt que la spéculation », a-t-il affirmé, sans préciser les instruments d’une telle réorientation. « Quoi qu’il arrive, l’État garantira la sécurité et la continuité du système bancaire français », a assuré le président en envisageant d’éventuels apports de l’État en capital. « Si les difficultés devaient entraîner une restriction du crédit qui priverait les Français et les entreprises (…) des moyens de financer leurs investissements ou d’assurer leur trésorerie, l’État interviendrait pour que ces financements puissent être assurés », a-t-il assuré. Autant de promesses en contradiction totale avec le carcan d’une politique monétaire de l’UE dédiée à la seule « stabilité des prix », et avec une réglementation européenne de la concurrence qu’il a toujours défendue.

4 - « Le dogme européen de la concurrence visé »

« L’Europe doit engager une réflexion collective sur sa doctrine de la concurrence, sur les instruments de sa politique économique, sur les objectifs assignés à la politique monétaire », a plaidé le président. Le même, pourtant, a apposé sa signature au bas du traité de Lisbonne qui recycle le projet de constitution européenne et sa pierre angulaire, le principe de « concurrence libre et non faussée ». Un texte qui consacre, au nom de ce principe, les politiques européennes de déréglementation, de dérégulatation et de démantèlement des services publics. Ce texte, dont Nicolas Sarkozy revendique la paternité, consacre également la toute-puissance et l’indépendance de la BCE, ainsi que sa mission : la conduite d’une politique monétaire qui inflige aux Européens, au nom de la lutte contre l’inflation, un blocage des salaires préjudiciable à la croissance de la zone euro. Enfin, ce texte, qui interdit toute restriction aux mouvements de capitaux, condamne par avance les promesses de Nicolas Sarkozy sur un éventuel contrôle des « paradis fiscaux ».

5 - « Le pouvoir d’achat sera protégé »

Contre l’évidence, Nicolas Sarkozy continue de s’afficher en « président du pouvoir d’achat ». « Je n’accepterai pas les hausses des impôts et des taxes qui réduiraient le pouvoir d’achat des Français. Mon objectif est de rendre du pouvoir d’achat aux Français, non de leur en prendre », a-t-il déclaré. Avant de justifier la création d’une taxe dont les plus riches sont exonérés grâce au bouclier fiscal pour financer le RSA, ou encore l’instauration de « taxes vertes » pesant davantage sur les citoyens que sur les industriels. « Dans un monde de la rareté, il va falloir payer plus cher le pétrole, le gaz, les matières premières », a-t-il prévenu. Manière de disculper au passage les compagnies pétrolières aux bénéfices colossaux et les spéculateurs qui ont fait flamber le prix des matières premières agricoles. « Les salariés apprécieront : pour les spéculateurs, un discours sur l’éthique en défense du capitalisme ; pour les salariés, les sueurs et les larmes », a réagi FO.

6 - « Pour gagner plus, travailler plus »

Le renouvellement des promesses de campagne sur l’encadrement des parachutes dorés masque mal l’austérité salariale voulue par Nicolas Sarkozy. Le chef de l’État, qui compte encourager l’intéressement et généraliser les stock-options, juge que « tout ce qui contribuerait à alourdir le coût du travail serait suicidaire ». « Réduire les exonérations de charges sur les salaires, ce ne serait pas reprendre un cadeau aux entreprises, ce serait contribuer à détruire l’emploi au moment même où le ralentissement de la croissance fait repartir le chômage à la hausse », a-t-il insisté. Puis le président a entonné, de nouveau, le refrain usé de sa campagne présidentielle : « La France s’en sortira non en travaillant moins mais en travaillant plus », a-t-il répété. Ce qui laisse « sceptique » la CFE-CGC, dont le président, Bernard Van Craeynest, ironise sur le « travailler plus sans forcément gagner beaucoup plus ». « Les entreprises obtiennent de nouveaux cadeaux fiscaux », alors qu’une « fin de non-recevoir » a été opposée aux revendications salariales, a dénoncé, de son côté, le secrétaire général de la CGT, Bernard Thibault.

7 - « Les réformes libérales comme remède »

Le tremblement de terre dans la finance va « changer » le monde, mais pas la politique de contre-réformes libérales conduite par le gouvernement, a prévenu Nicolas Sarkozy. Selon lui, « la crise appelle à accélérer le rythme des réformes, en aucun cas à l’arrêter ou à le ralentir ». Pas question, donc, de renoncer à déréglementer tous azimuts, à « flexibiliser » les salariés en mettant en pièces le Code du travail, à démanteler les protections sociales et les services publics, à refonder la fiscalité au profit des privilégiés. Une attitude de « chauffard », s’est indigné le PCF. « Président de la République depuis dix-huit mois, M. Sarkozy ne peut plus longtemps se dédouaner de l’échec de la politique économique et sociale qu’il a insufflée », a réagi le PS. Il cherche à « appliquer une stratégie de choc », analyse de son côté ATTAC, et à « profiter de la crise pour aller plus loin et plus vite dans les réformes néolibérales ».

8 - « Le capitalisme n’est pas en cause »

Là se situe sans doute le plus magistral boniment du chef de l’État. Lequel, après avoir dressé un réquisitoire sans appel contre les « dérives » du capitalisme financier, a assuré que ni l’économie de marché ni le système capitaliste en tant que tels n’étaient en cause. Il a pour cela tenté d’opérer une césure entre un capitalisme industriel supposé vertueux et un capitalisme financier coupable de tous les maux. Une distinction jugée irrecevable par certains de ses détracteurs. Selon FO, « l’affirmation que cette crise ne serait pas celle du capitalisme mais d’un système financier peut laisser perplexe ». « Il n’y a qu’un capitalisme, lorsque Renault licencie, c’est au nom d’une rentabilité financière », fait aussi remarquer Bernard Thibault. Même analyse pour le PCF, qui met en cause « la recherche du profit, son accumulation et la spéculation (qui) fondent » ce système. Pour le sénateur socialiste Jean Luc Mélenchon, c’est « le système capitaliste lui-même (..) qui doit être dépassé pour sortir de la crise économique et écologique ». Une analyse plutôt iconoclaste au sein de son parti : le PS, adepte de « l’économie sociale de marché » et d’un « capitalisme régulé », se contente d’appeler le chef de l’État à « cesser les beaux discours » et à « agir pour amortir les effets de la crise ».

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17 juillet 2008 4 17 /07 /juillet /2008 08:12

Le Canard Enchaîné titre "Sarkozy offre un cadeau de 40 millions net à Tapie". Voici le résumé.

 

Bernard Tapie

Le contexte:

En 1994, le Crédit Lyonnais vend Adidas pour 700 millions d'euros alors qu'il l'avait racheté 2 ans plus tôt pour beaucoup moins cher à Bernard Tapie, ancien dirigeant de la marque aux 3 bandes.

Depuis, Bernard Tapie tente d'obtenir une partie de cette plus-value. Après plusieurs décisions, appels et contre-appels, on lui accorde finalement 240 millions d'euros. La décision sera rendue publique le 24 juillet.
Mais selon Le Canard Enchaîné de ce mercredi, le chiffre n'est pas vraiment celui-ci...

L'addition:

   240 millions d'euros "au titre du manque à gagner"
+   45 millions d'euros pour le "préjudice moral subi"
+ 111 millions d'euros d'intérêts de retard
------------------------------------------------------------------------
   395 millions d'euros


La soustraction:

   395 millions d'euros
163 millions d'euros de dettes au titre de la liquidation des sociétés de B.Tapie
120 millions d'euros que B. Tapie doit au fisc et à l'Urssaf
-    35 millions d'euros de dettes "auprès de divers créanciers"
-    37 millions d'euros dûs aux administrations fiscale et douanière
---------------------------------------------------------------------------------------------
     40 millions d'euros de bénéf' pour Bernard Tapie



L'explication:

C'est une somme rondelette qui devrait tomber sur la compte bancaire de Bernard Tapie. Et pour Le Canard Enchaîné, pas de doute: il s'agit là d'un renvoi d'ascenseur de Nicolas Sarkozy pour son soutien pendant la campagne présidentielle...

Et le journal satirique d'expliquer que les 2 hommes "n'ont cessé d'être en contact" depuis 15 ans, car "Sarko a toujours compté sur la popularité de l'ancien ministre radical de François Mitterand pour l'aider à conquérir l'Elysée".
A tel point que le président de la République aurait placé à plusieurs postes-clés des connaissances susceptibles d'aider Bernard Tapie à obtenir gain de cause...


(Sources: RTL, Le Canard Enchaîné)



Info trouvé sur : lepost.fr

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10 juillet 2008 4 10 /07 /juillet /2008 03:33

Nicolas Sarkozy a donc décidé d'assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Pekin où il représentera la France et l'Europe dont il est le président pendant 6 mois.

Aller à l'ouverture des Jeux comme le font Bush et Sarkozy, c'est faire allégeance au Parti communiste chinois.

Comme l'a dit Daniel Cohn Bendit, "la France veut vendre des centrales nucléaires et il y a un pays qui veut en acheter, c'est la Chine. Si vous voulez vendre des centrales nucléaires, vous ne pouvez pas boycotter la cérémonie d'ouverture"
En se rendant à la cérémonie d'ouverture des JO, Nicolas Sarkozy renie ses engagements pris en matière de droits de l'homme lors de sa campagne électorale pour les Présidentielles en 2007. Il démontre ainsi que sa priorité est de vendre des centrales nucléaires et des Airbus, aux dépens des droits de l'homme.

Je me retrouve encore avec les propos de Cohn-Bendit qui dit qu'"Il est scandaleux que Nicolas Sarkozy ne boycotte pas la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques. Il prétendait que sa participation dépendrait d'une amélioration de la situation et des progrès en matière de droits de l'homme résultant des entretiens entre les autorités chinoises et les chefs tibétains. Aucun progrès n'a été accompli. Au contraire, les Chinois ont adressé une menace à peine voilée aux tibétains leur demandant  de ne pas causer de problèmes durant les jeux. Et les prisonniers politiques sont toujours en détention. Même la femme et l'enfant du prisonnier politique HU Jia ont été placés en résidence surveillée. Comme le disait à l'époque Rosa Luxembourg pour Berlin, je dirai aujourd'hui " l'ordre règne à Pékin"."

Ce qui montre que les Chinois ont Sarkozy à leur botte, c'est que peu après l'annonce de sa présence à la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques, la Chine qui l'a menacé de représailles si le président français rencontrait le dalaï-lama. Pourtant Merkel (qui ne sera pas à la cérémonie de d'ouverture) et Bush on reçu le chef spirituel tibétain sans qu'ils soient menaçés de quoi que ce soit.


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3 juillet 2008 4 03 /07 /juillet /2008 05:00
Sarkozy en off sur France 3

Voici la "fameuse" vidéo off de Nicolas Sarkozy lors de son passage sur France 3 le 30 juin dernier.

Installé dans le studio du 19/20 à quelques minutes du début de son intervention, Nicolas Sarkozy est entre les mains des techniciens et maquilleuse de France 3. Face à lui, le directeur de l'information de la chaîne, Paul Nahon, et les trois journalistes Audrey Pulvar, Véronique Auger et Gérard Leclerc. L'ambiance est glaciale.

Sur cette vidéo que s'est procurée en exclusivité Rue89, on voit un technicien régler les micros du Président, qui le salue. Le technicien ne répond pas, ce qui choque Nicolas Sarkozy. Après s'être plaint de ce manque de politesse -"on n'est pas dans le service public, on est chez les manifestants"-, il finira par dire: "Ça va changer, là." (lire ci-dessous).

Ensuite, il plaisante sur la "placardisation" de Gérard Leclerc, qui est -avec Véronique Auger, Audrey Pulvar et d'autres présentateurs et rédacteurs en chef de France 3- l'un des signataires d'une tribune très critique sur la réforme en cours, publiée la semaine dernière dans Le Monde: "T'es resté combien de temps au placard?"

Juste avant que le son ne soit coupé depuis le studio, Nicolas Sarkozy s'assure que France 3 évoquera bien son déplacement du jour à Carcassonne. Paul Nahon lui répond que c'est prévu. Avant, pour plus de certitude, de donner un ordre dans son micro: "Donc on parlera de Carcassonne avec le Président après, hein? Yes! Parfait!"



D'après : http://www.rue89.com/


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24 avril 2008 4 24 /04 /avril /2008 22:06

Qu'est-ce qui fait donc si peur à Nicolas Sarkozy pour qu'il envoie des émissaires en Chine faire des courbettes au gouvernement chinois ? Qu'est ce que la France, a à se faire pardonner pour aller présenter des excuses aux dirigeants chinois ?

Sarkozy a une nouvelle fois décidé de privilégier les intérêts économiques aux droits de l'Homme.
Les émissaires français, Jean-Pierre Raffarin, l'ancien premier ministre UMP, et Christian Poncelet, le président UMP du Sénat, sont en Chine pour s'excuser que des citoyens rappellent que la France est, paraît il, le pays des droits de l'homme...

Rappelons-nous les Jeux Olympiques de Berlin en 1936... Rappelons-nous que Daladier est allé dire tout le bien qu'il pensait de la politique de Hitler à Munich en 1938...
La comparaison est forte, certainement disproportionnée, mais après avoir reçu en grand pompe le dictateur Kadhafi ou féliciter Poutine pour sa victoire dans des élections truquées, il faut que Sarkozy arrête de faire des courbettes à des dictateurs et à ce régime antidémocratique qu'est la Chine.

Inspiré d'un article du blog :
http://thalasrum.over-blog.com/
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15 avril 2008 2 15 /04 /avril /2008 06:58

La position du candidat Sarkozy entre les deux tours des presidentielles sur les troupes francaises en Afghanistan.
Et aujourd'hui ? les promesses sont oubliees."je ferai ce que j'ai dit"....
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 20:25
En réponse à un visiteur qui l'invitait à ne pas le toucher, un assez brutal "ah non ! touche moi pas !", Nicolas Sarkozy s'est penché vers lui en lui disant "casse toi alors !", ce à quoi le visiteur a rétorqué "tu me salis" et là, le Chef de l'Etat répliqua d'un "casse toi alors pauvre con !".

Quelques jours aupravant, il s'etait prononcé pour la réintégration de "l'enseignement moral et civique" à l'école primaire. Il disait à cette occasion : "Cette instruction civique et morale prévoit notamment l'apprentissage des règles de politesse, la connaissance et le respect des valeurs et des emblèmes de la République française: le drapeau tricolore -ce n'est pas faire du nationalisme que d'apprendre à nos enfants à respecter le drapeau tricolore-, Marianne, l'hymne national, à l'écoute duquel nos enfants devront se lever".

Sarkozy, l'homme qui souhaite remettre en avant la morale et la politesse à l'école et qui n'est même pas capable de se retenir d'insulter une personne. Un jour le Général De Gaulle avait répliqué à un "mort aux con" lançé à son encontre par un "vaste programme", très jolie réplique je trouve.

Après le "salope" lançé par Devidjan à l'encontre de Anne-Marie Comparini et le terme "tocard" employer par Françoise de Panafieu à l'encontre de Bertrand Delanoe, le président Sarkozy vient ainsi s'ajouter à cette liste des dérappage verbale...


 
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9 janvier 2008 3 09 /01 /janvier /2008 23:36
 


Retour sur cinq points évoqués lors de la surmédiatisée conférence de presse donnée par Nicolas Sarkozy le 8 janvier dernier.


1 - A propos de sa "vie privée"

Quand une journaliste pose la fameuse question, au sujet de la mise en scène de la vie privée de Sarkozy, celui-ci répond que c'est de la faute aux journalistes et nia nia nia et que lui il voulait juste passer des vacances tranquilles...
A cela Sarkozy ajoute que si mariage il y a, les journalistes ne le sauront sans doute qu'après son déroulement.
Quand il veut cacher sa vie privée, il peut y arriver très bien et puis d'abord on s'en fout de sa vie privée, pourquoi j'en parle d'ailleur !


2 - A propos des 172% d'augmentation de salaire

Simple réplique de Sarkozy "M'attaquer sur mon salaire, c'est faire preuve de populisme".
C'est vraiment l'hôpital qui se fout de la charité.


3 - Les 35 heures

"Je veux en finir avec les 35 heures". C'est la principale mesure annoncée par Sarkozy. Lui-même qualifiait la loi Aubry d'acquis social en novembre dernier. Donc, il veut supprimer un acquis social.
Mais cette suppression annulerait deux mesures que Sarkozy a survendues : le paiement majoré des heures supplémentaires, qui n'auraient plus lieu d'être... puis la monétisation des RTT, qui n'existeraient plus...


4 - A propos de Kadhafi et de Poutine


Plusieurs fois lors de sa conférence de presse, Sarkozy a qualifié de "ridicules" les attaques dont il avait été victime lors de la visite tapegeuse du dictateur lybien ou après ses chaleureuses félicitations au non moins dictateur russe. Réponse de Sarkozy: "on a besoin d'eux" et "je ne voulais pas les blesser".
Pas un seul journaliste pour rappeler les propos de campagne de Sarkozy qui trouvait honteux de "serrer la main à Poutine", disait "je ne crois pas à la realpolitik" et voulait assurer une "diplomatie des droits de l'homme".


5 - Les caisses de l'Etat sont vides

Sarkozy affirme que les caisses sont vides... Certes, mais qui les a vidés, sinon lui-même en donnant près de 14 milliards dans son fameux paquet fiscal principalement à ses amis les riches (ceux que François Hollande n'aime pas lol).


J'ai bien peur que le "
français de base" (vous savez celui qui egarde uniquement le journal de TF1 pour s'informer) n'ait principalement retenu de cette conférence de presse que notre chère président allait se remarier, alors que l'annonce de la fin des 35 heures est quand même, selon moi, l'information la plus importante qu'il ait donné durant celle-ci







D'après l'article de Tibo


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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr