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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 02:08
UNE AUTRE POLITIQUE A GAUCHE - Nos 16 engagements
08. L'ECOLE ET LA RECHERCHE, PRIORITE NATIONALEL'ECOLE ET LA RECHERCHE, PRIORITE NATIONALE
Je crois profondément en un service public d’éducation, laïque et véritablement gratuit.



A l’heure où la connaissance joue un rôle croissant dans la société, la qualité du système éducatif et de la recherche est l’atout essentiel d’un pays développé. Elle permet l’épanouissement et le développement des capacités de chacun.


POUR FAIRE RÉUSSIR CHAQUE JEUNE

- L’abrogation des lois Fillon et De Robien.

- La création d’un Fonds national de lutte contre les inégalités à l’école pour combattre l’échec scolaire.

- Le droit à la scolarité en maternelle dès l’âge de deux ans.

- L’abandon du socle commun a minima et la promotion d’une culture commune de haut niveau.

- Un budget de l’Éducation nationale porté à 7% du PIB.

- Le recrutement et la formation sur cinq ans de 150 000 enseignants et 45 000 personnels d’accompagnement.

Je propose un enseignement supérieur démocratisé avec de larges moyens consacrés à la vie étudiante,

PAR :

- La garantie nationale de diplômes reconnus dans le cadre d’une harmonisation européenne.

- Le statut de l’étudiant.

- Une loi de programmation sur cinq ans de rénovation et de construction de bâtiments universitaires.

Reçue par les États généraux de la recherche, j’ai apporté mon total soutien aux revendications défendues par les chercheurs et aux textes publiés par le collectif « Sauvons la recherche  ». Avec la communauté scientifique je propose que l’effort public de recherche soit doublé sur une législature.


DOUBLER L’EFFORT DE RECHERCHE

- En exonérant de la TVA les établissements de recherche.

- En reconnaissant le rôle essentiel des organismes publics et notamment du CNRS.

- Afin de mettre en oeuvre les objectifs des États généraux de la recherche.

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1 avril 2007 7 01 /04 /avril /2007 01:03
UNE AUTRE POLITIQUE A GAUCHE - Nos 16 engagements
06. CHOISIR LE SERVICE PUBLICCHOISIR LE SERVICE PUBLIC
La disparition de certains services en banlieue et en zone rurale est source d’inégalités et de privations.


 

Je fais le choix de services publics forts.

La disparition de certains services en banlieue et en zone rurale est source d’inégalités et de privations.

Je défends le principe d’une responsabilité publique nationale sur les biens et services essentiels, pour lesquels l’égalité d’accès et de traitement, la solidarité et la sécurité collective doivent prévaloir. L’énergie, les transports, l’éducation, la culture, la santé, le logement, la poste et les télécommunications, l’eau doivent être à la portée de chacun.


CINQ BATAILLES À ENGAGER IMMÉDIATEMENT

- Revenir sur les privatisations : Remettre dans le domaine public des secteurs privatisés par les gouvernements précédents (au premier rang desquelles figurent France Télécom, Air France), renationaliser EDFGDF  ; stopper la privatisation des ports et de la SNCM ; empêcher la mise en pièces de la SNCF.

- Développer des pôles publics d’impulsion et de coopération dans des secteurs aujourd’hui malades de la financiarisation, comme l’eau et le traitement des déchets ou le médicament.

- Rénover le service public : Le droit de contrôle et d’intervention sur les choix en matière de service public ne peut pas rester l’apanage de technocrates ou des seules directions d’entreprises. Des droits nouveaux doivent être accordés aux agents, aux usagers et à leurs associations, aux élus des différentes collectivités territoriales.

- Recruter les agents publics de l’État, des collectivités locales, des entreprises publiques, en nombre suffisant pour faire face aux départs à la retraite et aux besoins.

- Créer des services publics européens : A partir des acquis et de l’histoire de chaque peuple, des services publics européens, notamment dans les secteurs de l’énergie, des transports et de la communication, peuvent être construits.

Sans attendre, il convient de stopper la vague de libéralisation qui se poursuit. Cela suppose un moratoire sur tous les textes de directives et de règlements concernant les services d’intérêts généraux.

[|HANDICAP : ASSURER L’ÉGALITÉ|]

La France est au 17e rang européen en matière d’intégration du handicap. Je m’engage à ce que le handicap ne fasse pas l’objet d’une énième loi mais que le droit au travail, au logement, au transport aux loisirs soit réellement mis en oeuvre. L’Allocation Adulte Handicapé (AAH) doit être portée au minimum au niveau du SMIC.

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31 mars 2007 6 31 /03 /mars /2007 07:44
Le vote par procuration permet de se faire représenter, le jour d'une élection, par un électeur de son choix. 





RAPPEL DES DATES DES ELECTIONS DE 2007 :


Election présidentielle

Dimanche 22 avril : premier tour
Dimanche 6 mai : second tour


Elections législatives

Dimanche 10 juin : premier tour
Dimanche 17 juin : second tour



VOUS POUVEZ VOTER PAR PROCURATION SI :

- des obligations professionnelles vous empêchent de vous rendre dans vote bureau de vote le jour du scrutin ;
- si votre état de santé, un handicap, ou l'assistance à une personne malade ou infirme ne vous permette pas de vous déplacer ;
- vous suivez d'une formation vous tenant éloigné(e) de votre résidence ;
- vous quittez votre résidence pour prendre des vacances ;
- vous êtes inscrit(e) sur les listes électorales d'une autre commune que celle de votre résidence actuelle.



QUI PEUT VOTER A MA PLACE ?

Toute personne inscrit(e) dans votre commune mais pas obligatoirement dans le même bureau de vote.
Attention : un même électeur ne peut détenir plus de deux procurations (dont une seule établie en France) ou deux procurations établies à l'étranger.

Si vous ne connaissez personne dans votre commune susceptible de voter à votre place, renseignez vous à votre mairie.



A QUI DOIS-JE M'ADRESSER ?

Au choix, vous devez vous rendre en personne:

au tribunal d'instance du lieu de votre résidence ou de votre lieu de travail,

ou

au commissariat de police ou la brigade de gendarmerie du lieu de votre résidence ou votre lieu de travail,


Si vous résidez à l'étranger, à l'ambassade ou au consulat de France.

Votre état de santé ou une infirmité sérieuse vous empêchent de vous déplacer. Sur demande (écrite), un officier de police judiciaire ou son délégué se déplacera à votre domicile pour établir la procuration. Un certificat médical ou un justificatif de l'infirmité doit être joint à la demande de déplacement à domicile.



QUELS PAPIERS DOIS-JE FOURNIR ?

Un justificatif d'identité (carte nationale d'identité, passeport, permis de conduire...).

Lors de l'établissement de la procuration, un formulaire particulier doit être rempli où sont précisées plusieurs informations sur la personne qui votera à votre place (le mandataire) : nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance.

Ce formulaire inclut une attestation sur l'honneur mentionnant le motif de l'empêchement (se reporter aux conditions ci-dessus). Depuis décembre 2003, il n'est plus demandé d'autres pièces justificatives.



DANS QUEL DELAIS ?

Dans le principe, une procuration peut-être établie jusqu'à la veille du scrutin, mais avec le risque pour le mandataire de ne pas pouvoir voter si la commune ne l'a pas reçue à temps.

Pour tenir compte du délai d'acheminement de la procuration vers la maire et son traitement, les démarches doivent être effectuées le plus possible.



QUELLE EST LA DUREE DE LA VALIDITE DE LA PROCURATION ?

Valable pour une seule élection, mais pour les deux tours de scrutin, elle peut aussi être établie pour une durée maximale d'un an à compter de sa date d'établissement.
(Si vous souhaitez une durée plus courte, indiquer le sur le formulaire).

Si vous résidez hors de France, il est possible de donner procuration pour un scrutin ou pour une durée maximale de 3 ans.



PUIS-JE LA RESILIER ?

A tout moment selon la même procédure que celle de son établissement :
soit pour changer de mandataire,
soit pour voter directement (en justifiant de son identité, sous réserve que son mandataire ne se soit pas déjà présenté).
Dans les deux cas, il est fortement recommandé d'informer votre mandataire de ce changement, pour éviter toute complication.



COMMENT SE DEROULE LE VOTE ?

Le jour du scrutin, votre mandataire se présente à votre bureau de vote, muni d'une pièce justifiant de son identité, et vote à votre nom.



En savoir plus:


Le Conseil Constitutionnel

Vos droits et démarches sur Service-public.fr

Le vote par procuration des Français établis hors de France sur le site du ministère des Affaires étrangères
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 16:01

"5 ans avec..." Marie George Buffet
envoyé par mariegeorge2007







Lettre à celles et ceux qui hésitent de Marie-George Buffet




Dans notre pays, vous êtes des millions à hésiter encore sur votre vote pour le premier tour de l’élection présidentielle le 22 avril prochain.
Par cette lettre, je veux vous dire ce que je pense, pourquoi je sollicite vos suffrages dans l’intérêt du pays et de la gauche.

 


La priorité : une politique qui change la vie quotidienne.

La précarité, les bas-salaires, la dégradation des services publics, les diffi cultés de logement et d’études rendent notre société de plus en plus injuste. Alors que nous vivons dans l’un des pays les plus riches du monde, la vie est de plus en plus diffi cile. Une nouvelle politique à gauche est nécessaire et possible. Une politique de courage à gauche pour une France sociale.

Le changement, c’est augmenter les salaires et immédiatement le Smic à 1500 €. C’est garantir la pleine égalité de chaque enfant devant l’accès à l’école, aux études. C’est combattre la précarité et le sousemploi en convertissant les emplois précaires en emplois stables. C’est créer une Sécurité d’emploi et de formation pour tous les salariés.

Pour cela, il faut s’attaquer à la loi des marchés fi nanciers et relancer une politique de recherche et de développement favorable à l’emploi, à la formation, à l’investissement utile. Je propose une politique qui ne se résigne pas face au libéralisme et ose porter le projet d’une Europe sociale et démocratique. Les politiques libérales ont échoué, il est temps de changer de cap : faisons-le entendre !



François Bayrou est une illusion

Pour certains d’entre vous qui avez le coeur à gauche, vous vous interrogez sur le candidat le mieux placé pour battre Nicolas Sarkozy. Parfois vous vous apprêtez à choisir François Bayrou. Parlons clairement, François Bayrou défend une politique de droite. Choisir cet homme de droite contre Nicolas Sarkozy, c’est se condamner à ce que rien ne change.



Faut-il avoir peur d’un nouveau 21 avril ?

Dans beaucoup de rencontres, certains me disent : « nous sommes d’accord avec vos idées, mais nous avons peur d’éliminer la gauche au second tour ». Nous ne sommes pas dans la même situation qu’en 2002 : la gauche peut et doit gagner. Je vous pose à mon tour la question : quelle politique mènera Ségolène Royal si elle est seule à gauche ?

D’alternance en alternance, le 21 avril est né de la déception à l’égard de la gauche au gouvernement. Si par votre vote au premier tour, vous n’envoyez pas un signal clair de changement, le risque est là d’une situation qui continue à se dégrader pour vous et pour vos enfants. Là, est le danger. Au premier tour, votez pour vos idées, votez pour les valeurs et les propositions que vous voulez.


 

Pour que cela change, il faut le dire au premier tour !

Nous sommes des millions à avoir voté « NON » à la Constitution libérale de l’Union européenne. Nous sommes des millions à avoir rejeté le CPE. En refusant ces projets, nous portions aussi une exigence positive :

celle d’une société de solidarité, d’une France sociale engagée pour une Europe différente. Ces aspirations seront-elles absentes de l’élection ? En m’engageant dans cette présidentielle, ce sont ces exigences, vos valeurs que je veux défendre à gauche. Pour que la gauche mène une politique sociale, il faut le dire au premier tour !



Sondage ou élection ?

Dans cette campagne, chaque jour de nouveaux sondages sont publiés. Qui fera l’élection ? Comment déterminer votre vote ? Le 22 avril, c’est vous, c’est le peuple qui est souverain. Ne laissez pas les sondages décider pour vous. Chacune, chacun est responsable de son vote. Si toutes celles et ceux qui partagent la politique que je propose votent pour ma candidature, nous ferons mentir les sondages !



La gauche peut-elle gagner ?

Oui, nous pouvons battre la droite si le projet de la gauche est à la hauteur des attentes sociales. C’est pourquoi votre vote compte au premier tour. Si nous sommes des millions, nous serons une force incontournable pour exiger une politique de changement et pour faire gagner la gauche au deuxième tour.



En votant pour ma candidature au premier tour le 22 avril prochain, donnez-nous la force de vous défendre, de battre la droite pour réussir à gauche. Ensemble nos espoirs sont réalistes.


 

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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 08:39

Roberto Ferrario de BELLACIAO soutien Marie-George Buffet



Nous considérons que la personnalisation de la politique est suffisamment représentée par les Sarkozy, Bayrou, Royal, Le Pen et autres : notre soutien à MG Buffet n'est pas lié à sa personne, par ailleurs sympathique, cohérente et respectable mais à son engagement à soutenir le programme élaboré par les collectifs antilibéraux.


Nous considérons de la plus grande importance, la déclaration publique de Marie-George Buffet dans laquelle la candidate à la présidence déclare clairement que ne participera pas à un gouvernement issu d'une éventuelle victoire de Ségolène Royal, dont le programme libérale conduirait la gauche a un nouvel échec.

Peut-être beaucoup d'entre nous ont-ils oublié que tandis qu'à l'occasion du référendum contre le TCE les votes des différentes composantes qui ont contribué à notre victoire s'additionnaient, dans la campagne présidentielle, chaque nouveau candidat soustrait des votes au potentiel global des forces anti-libérales, en les affaiblissant.

Notre adversaire, avant d'être la gauche modérée, est la droite et son populisme fascistoïde dont les champions son incontestablement Sarkozy, Bayrou et Le Pen.

Pour les battre, l'unité de toutes les forces disponibles est nécessaire.

Cet objectif premier est indissolublement lié à celui de l'affirmation de la gauche d'alternative : voici quelle est la raison du vote pour la gauche antilibérale au premier tour.

Nous voulons contribuer au maximum d'unité, dans l'effort visant à obtenir le meilleur résultat tactique possible dans l'immédiat et à ajouter des éléments pour construire un résultat stratégique qui, au-delà des échéances électorales, sache faire triompher une authentique alternative de société.

Dans cette perspective, un instrument important est, à notre avis, la construction du Parti de la Gauche Européenne.


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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 10:43







Il sont donc 12 à avoir recueilli les 500 signatures nécessaires pour être candidats à l'élection présidentielle. Tour d'horizon.

Les vainqueurs possibles

Pourrait accéder au second tour

Les autres candidats



Bayrou, Sarkozy et Royal peuvent gagner cette élection, Le Pen peut figurer au second tour, quand aux autres candidats, aucun ne devraient dépasser les 10 %.
Il est vraiment dommage que les "3B" (Besancenot-Bové-Buffet) n'aient pas réussi à se mettre d'accord pour une candidature comme de la Gauche antilibérale.
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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 18:54



Il n’y a pas de bien plus précieux que la santé : elle n’est pas une marchandise.

Les progrès scientifiques devraient permettre aujourd’hui à tous d’accéder à un haut niveau de santé. Il faut s’en donner les moyens par une grande réforme du système de santé et de protection sociale.


DÈS LA PREMIÈRE ANNÉE :

 

L’annulation de la réforme Douste-Blazy qui instaure une médecine à deux vitesses et ouvre sur une privatisation de la Sécu.

Une grande priorité aux politiques de prévention avec une attention particulière au milieu scolaire et aux lieux de travail.

Une première étape pour aller vers le remboursement à 100% par la Sécu en commençant par les enfants et les personnes dépendantes.

L’arrêt de la casse de l’hôpital public, en lui donnant les moyens nécessaires pour répondre aux besoins de santé des populations.

La formation des personnels médicaux et paramédicaux nécessaires : 9 300 médecins et 40 000 infirmières par an.

La réorganisation de l’ensemble du système de soins, notamment en développant les réseaux villes-hôpitaux et en donnant des droits nouveaux aux salariés, aux usagers et aux élus.

La démocratisation de l’assurance maladie, en confiant sa gestion aux assurés sociaux, en lui donnant des moyens financiers par l’augmentation de la cotisation patronale, en la faisant bénéficier d’une cotisation additionnelle sur les revenus financiers des entreprises et en instaurant une modulation des cotisations en fonction des politiques d’emploi et salariale des entreprises.


GAGNER LA BATAILLE DES RETRAITES


La loi Fillon et les décrets Balladur-Veil seront abrogés, le droit à la retraite à 60 ans à taux plein, avec 37,5 années de cotisations sera rétabli.

Le montant de la pension à 75% du salaire brut moyen des dix meilleures années pour les salariés du privé sera garanti.

Une nouvelle réforme sera mise en chantier, permettant la retraite à 55 ans pour les travaux pénibles, l’amélioration concrète et spécifique du droit à la retraite pour les femmes, la validation des périodes de formation au-delà de l’âge de la scolarité obligatoire.

Voir les propositions en matière de financement de la protection sociale.

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 16:52



Logement : un droit pour tous et partout, c’est possible avec la création d’un service public du logement et de l’habitat !

La crise du logement frappe 9 millions de personnes. Elle résulte de politiques publiques libérales favorisant la spéculation immobilière et conduisant à une pénurie de logements sociaux, une cherté des loyers et des difficultés grandissantes pour l’accession à la propriété.

La République française doit garantir dans les faits un droit au logement décent pour tous au même titre que le droit à l’éducation et à la santé !

Tout comme il existe un service public de l’Education nationale, un système d’assurance maladie, l’État doit créer un outil républicain pour assurer la mise en oeuvre effective du droit au logement.

 

UN SERVICE PUBLIC DU LOGEMENT, NATIONAL ET DÉCENTRALISÉ

Construire 120 000 logements sociaux par an, de haute qualité environnementale, à loyer modéré, jusqu’à satisfaction des besoins. Un plan d’urgence avec réquisition des logements vacants.

L’augmentation des petites structures pour les sans-logis bénéficiant d’un accompagnement sanitaire, social et psychologique renforcé.

Une Sécurité sociale du logement dès le premier logement avec une garantie du risque locatif pour l’accès et le maintien dans un logement décent. Revaloriser les aides au logement, faire baisser le coût du logement, le limiter à 20% des revenus du foyer.

Faire appliquer la loi SRU avec 20% de logements vraiment sociaux dans toutes les communes. Les maires horsla- loi deviennent inéligibles.

Mettre en oeuvre le « droit au logement décent opposable » à l’État.

Revenir à un budget logement égal à 2% du PIB, à une aide à la pierre. Supprimer les cadeaux fiscaux aux plus riches qui louent à des loyers inaccessibles ! Mobiliser le système de financement de l’argent public collecté pour le logement social (Livret A, Caisse des Dépôts et des Consignations, etc.). Retrouver le taux du 1% logement. Taxer la spéculation foncière et immobilière.

 

INTERDIRE LES EXPULSIONS

Le 15 mars de chaque année, c’est la fin de la trêve des expulsions. Des milliers de famille perdent leur logement pour une seule faute : la pauvreté. Je propose l’interdiction immédiate des expulsions et la fin des coupures d’eau et d’électricité.

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1 mars 2007 4 01 /03 /mars /2007 15:30



Régis Debray (écrivain et philosophe) - Publié dans Le Monde du 22/02/2007


Indifférence des paumés. Goguenardise des rupins. Dépeçage du marché en lobbies, communautés et minorités. Ciblage de souffrances à consoler, avec panels échantillonnés. Le vote comme transaction entre un vendeur et un consommateur. Marketing et clientélisme sonnent l'arrivée d'une transatlantique élective dont le lancement en France remonte aux années Valéry Giscard d'Estaing. Un ultime cran d'arrêt à faire sauter : le spot payant, et nous serons à bon port. Aux normes. En Amérique.

D'où l'ingrat dilemme du vieil Européen habitué aux volumineuses brochures, débats d'idées, choix de société et autres lunes trompeuses mais gratuites : passer le tee-shirt du supporteur ou bien relire Flavius Josèphe dans son transat. Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités ? Soit. Mais, quand la réalité devient virtuelle, la posture substance et la réclame programme, la politique pour de bon devient apolitique : un sport professionnel, parmi d'autres. L'enjeu de ce mercato ? La poursuite du jeu. Après deux siècles de messianisme laïque (de la prise de la Bastille à l'écroulement du mur de Berlin), voici le retour en douce de l'éternel retour, non plus celui des saisons mais des matchs à date fixe.

Ce n'est pas la petite ambition qui reprend ses droits sur la grande promesse, c'est en attendant le body-building, le foot ou le cyclisme, religions light. Vu ce qu'ont donné les cultes hard de la "lutte finale", libre à chacun de se féliciter de ce que la course au pompon n'ait plus un avant-goût d'Armageddon mais le suspense modeste d'un Poitiers-Neuilly en première division.


GÉNÉRATIONS

Les généreux qui ont commencé à 20 ans par vivre pour la politique avant de vivre de la politique, la quarantaine venue, sont bien forcés de changer de braquet. Les amateurs, eux, peuvent quitter le terrain sans trop se trahir. L'engagement, cela n'a jamais été signer une pétition ni escalader une tribune, mais faire bande. La fraternité ne se commande pas. Pas plus que les orages, désirés ou non. On vit trop vieux. D'où des déphasages. Ceux qui depuis 1968 se sont succédé à la barre, côté socialiste - chacun ses saints et sa paroisse -, illustrent assez bien le train des mentalités domestiques.

Il y eut la génération des combattants qui avaient fait la guerre et la Résistance : François et Danièle Mitterrand, Gaston Defferre et Edmonde Charles-Roux. Ensuite, par eux hissée sur le pont, la génération des militants, formée dans les luttes anticoloniales, qui étaient passés par le djebel, les tracts du petit matin et les manifs du soir : Jean-Pierre Chevènement, Pierre Joxe, Lionel Jospin, Michel Rocard. Vinrent ensuite les consistants. Ceux-là n'ont pas reçu de coups sur la figure, mais la bourlingue, plus une culture de première main, cela engendre des responsables comme Hubert Védrine ou Dominique de Villepin, plus qu'estimables, ou comme Laurent Fabius et Jack Lang. On n'aurait pas eu l'honneur de les aider, tous ceux-là, à divers titres ou degrés, sans une certaine communauté de réflexes.

Naître au début de la guerre, militer contre les iniquités occidentales, Indochine, Algérie, plonger dans les guérillas des années 1960 fabrique, sur la distance, certains atomes crochus. Les liens qui se nouent entre les gens face au risque de mort ou au cassage de gueule sont toujours d'une qualité particulière.

Les battants qui ont pris la relève ont été épargnés par l'épreuve du réel. Ne serait-ce qu'un service militaire, un dérapage hors des clous, un tour du monde en stop. Ce n'est pas leur faute. La bonace locale ne leur a pas laissé la moindre chance, nos espoirs courent en terrain plat. Pour la compétence, l'outillage est là. Ils ont leurs papiers en règle. C'est le caractère qui peut faire souci. L'épaisseur, l'étoffe, le recul. Cela se forme cahin-caha, à contre-courant, vent debout. Pour qu'une fille ou un fils de bourgeois crève la bulle, il faut un bris de clôture, guerre, scandale, exil, usine ou galère, le petit moment de béance ou de vérité qui donnera plus tard du style ou de la bouteille.

Ce n'est pas un sort enviable que de monter à 23 ans dans une voiture avec chauffeur pour n'en plus sortir. L'ENA, le stage en préfecture. Puis droit sur l'Elysée. Parachutage dans une bonne circonscription. Là, on laboure un minimum. Le blanc au zinc, le marché le dimanche. Puis l'Assemblée, un petit ministère, et sitôt après le fauteuil en région ou en département. Ces états de service bien enchaînés font assurément une carrière (gauche ou droite), rarement un caractère. Raymond Aron plaignait, il y a trente ans, les cerveaux présidentiels qui ne savaient pas que l'histoire est tragique. Ceux qui ignorent que l'histoire est, tout simplement, vont requérir encore plus d'indulgence. La grande H serait-elle sortie de l'écran radar d'un Hexagone chloroformé ? Travail, famille, régions ? L'inconsistance des prises de position internationale des recordmen ou women en piste à de quoi inquiéter.


MOI JE


Pour le pro du jour nourri dès la mamelle à l'image-son et à la revue de presse, la densité de sens se mesure au volume des échos. Réussie sera l'opération qui aura fait l'ouverture du journal. La com'a dominé François Mitterrand, surtout vers la fin, à son deuxième septennat. Ce n'était pas ripolin sur sable, il y avait une charpente par-dessous. Le passe-partout des politiques étrangères proposées semble bien être les "droits de l'homme", dont chacun sait qu'ils ne font pas une politique, sinon celle de Gribouille ou de Panurge. Comme c'est la pensée profonde du show-biz et des rédactions, elle paye. Echo maximal. Qui ne rêverait de s'être fait flasher aux côtés de Soeur Emmanuelle, de l'abbé Pierre ou de saint Hulot ?

Ces gâteries narcissiques rappellent que la com'est une bulle impitoyable qui contraint à jouer "perso". Contrainte technique, s'entend : le petit écran exclut le plan large et une photo de groupe ne fait pas la "une" de Paris Match. Les petits camarades, c'est pour le décor. Le gros plan est d'instinct bonapartiste ou prima donna. Dans l'ancien monde, en graphosphère, le moi investi veillait à s'inscrire, fût-ce par politesse, dans le nous d'une formation, d'une tradition de pensée ou d'un projet collectif. Dans le nouveau monde, en vidéosphère, le nous reste requis, mais en garniture, pour applaudir le moi sélectionné, moi Ségolène, moi Nicolas. Mon pacte, mon staff, mes handicapés. La loi du people, c'est l'anti-peuple. Un plus un plus un, cela ne fait pas trois citoyens ensemble, mais trois plans de coupe avec groupies en fond visuel. Exit l'universitaire, le chercheur, l'écrivain. Regardez les escortes : c'est Hollywood, pas Harvard. En plus popote, genre TF1. Gardons-nous d'opposer la culture au froufrou. Rien que de normal si un meneur de jeu, au meeting de Villepinte, voyant entrer un rappeur, deux excellents acteurs et un animateur de variétés, s'exclame : "La culture française enfin est là !" La culture a toujours été le nom noble donné à la technologie la plus performante. Nos challengers n'ont plus le loisir d'aller au théâtre ou de flâner dans une librairie. Ils feuillettent les magazines et surfent sur les écrans. Ce qui ne passe pas à la télé, à leurs yeux, n'existe pas. Aussi sont-ils sûrs d'avoir recruté la philosophie avec André Glucksmann ou Bernard-Henri Lévy et la littérature avec Christine Angot ou Jean d'Ormesson.

Les appareillages du faire-croire sont bouleversés, la sélection des potiches d'honneur également. Le politicien, le notable n'est plus le rondouillard féru d'arithmétique parlementaire, le "radsoc" ventripotent un peu ficelle, mais qui a des lettres, entre Topaze et Edouard Herriot - image d'Epinal de la IVe République. C'est un planner-strat adepte de la musculation en salle, pacsé avec une star de la télé. La VIe va rajeunir les cadres et raplatir les ventres. Tant mieux. Après tout, si le siècle dernier a prouvé que le discernement politique n'est pas marié avec les bésicles et le gratte-papier, pourquoi ne pas donner leur chance aux gens de plume, de cendrée et de plateau, les véritables leaders d'opinion des démocraties d'opinion - notre lobby des consciences ? Ils sont souvent moins bêtas.

LA FIN DES PERSPECTIVES

Derrière un Alexandre, notait de Gaulle, il y a toujours un Aristote. Pas de danger à cet égard, mais ce qui semble mettre les mini-Aristote hors jeu c'est la disparition, non de l'emphase millénariste dont l'offre politique s'est heureusement délestée, mais de la vue d'ensemble ou du point de fuite. Recettes catégorielles et réformes ponctuelles ne s'articulent plus à une vue panoramique du futur ou à une idée de l'homme. La perspective s'est évanouie sous l'aplat, le pointillisme des fiches d'experts escamote tout arrière-plan. D'où l'impossibilité d'établir une hiérarchie des urgences, une organisation des plans de sauvetage, et même un véritable état des lieux.

La suppression de l'échelle, par la mise à plat des événements hachés menu au "20 heures", ruine autant la géographie que l'histoire. Le pro, la pro naviguent à vue, sans carte, sur un océan de sondages démonté. L'ennui n'est pas qu'il y ait cent, cinquante ou cinq cents propositions, mais que ces aménités promises ne convergent vers aucun horizon définissable. Ce congé donné par la dictature du fait divers aux longues durées fournit du travail à des sondeurs, mais certes pas à des historiens. Les fonctionnaires de la totalité, en chômage technique, ont de bonnes excuses pour décrocher. Et les antitotalitaires, pour exulter. Rappelons-leur cependant, avant de leur dire bonsoir, cette évidence première : nous ne faisons partie d'une nation, comme les êtres humains font partie de l'humanité, qu'en mémoire et en espérance. L'union des grains de poussière n'existe que par et dans une verticale. Supprimez la profondeur de temps, et les séparatismes vous sauteront à la gorge. C'est Dieu qui empêche les Etats-Unis de se désunir. Comme nous n'avons pas inscrit sur l'euro, et c'est heureux, "In God we trust", l'évaporation du principe de convergence nous condamne à reculer du tout au tas. Ou d'une communauté de destin à un agrégat inconstitué de populations désunies. Les luttes de défédération ont commencé, et elles se paieront cher !


ALORS, QUI ?


Il n'y a pas de quoi, il n'y a plus que des qui. Embarras ? Vu des gradins le stade actuel, trop actuel, regorge de faire-savoir et de savoir-faire. François Bayrou ? De l'étoffe. Et de la vaillance. Mais Pierre Mendès France n'était ni atlantiste ni européiste, et le meilleur démo-chrétien conserve un fumet MRP. Effet de l'âge, sans doute injuste, mais pour qui garde en tête le "Bloc-notes" de François Mauriac, encore rédhibitoire. Georges Bidault et Jean Lecanuet sont décédés, mais les morts pèsent très lourd, qu'on m'en excuse, sur le cerveau des vivants. Bon vent au troisième homme. Il le mérite.

De deux risques, il nous faudra in fine choisir le moindre. Pour un jacobin invétéré, un gaulliste d'extrême gauche, le choix semble ne faire aucun doute. Encore que... La question cruciale aujourd'hui est de savoir si l'Europe peut ou non, face au Sud et à l'islam, constituer une alternative à l'Amérique, ou si l'Occident se condamne à avoir un seul visage, celui de l'Empire. Là-dessus, on peut hésiter. Nicolas Sarkozy nous invite à un Paris-Washington direct et sans chichis. Avec Ségolène Royal, l'avion fera pudiquement escale à Oslo ou à Copenhague.

La droite propose une subordination franche et loyale, genre britannique, pour faire brillant troisième auprès du big boss. Le centre-gauche, une délégation suave, à la scandinave, quand big mother, tout au bien-être des familles, laisse au leader mieux informé le commandement des forces de l'ordre dans les banlieues rétives du monde otanisé. Avec l'une ou l'autre de ces formules, nous pataugerions aujourd'hui dans le sang, en Irak. Merci, oui merci à Jacques Chirac de nous avoir évité cette honte. Ségolène est une dame de coeur. Les bons sentiments ne font pas les bons gouvernements ? Les mauvais non plus.

Ce patchwork de moralisme et de secourisme, de mémos sectorisés et de lieux communs est dans l'air du temps. "Après les mensonges étatistes qui nous ont fait tant de mal, le terroir, lui, ne ment pas." N'est-ce pas le message subliminal ? Il ne tiendra pas ce qu'il promet. Mais trop de religions meurtrières alentour, trop de passions déçues confèrent à la compassion maternelle l'attrait d'une ère de repos.


Troublant, en définitive, est le glissement à droite du personnel politique en son entier. Le socialisme d'étiquette ? Bientôt, un parti démocrate à l'américaine. La queue de comète gaulliste ? Déjà un parti libéral comme il faut. Il est dommage que la gauche de gauche, celle qui ne se contenterait pas de citer Jean Jaurès, Léon Blum ou Pierre Mendès France mais rappellerait ce qu'ils ont dit et écrit, n'ait pu se donner un candidat unique. Mais face à cette dérive des continents, et si un exorcisme peut redresser la barre, pourquoi ne pas soutenir au premier tour une candidature "antilibérale et populaire" (pour autant que l'ombre de l'extrême droite ne grandisse pas d'ici là) ? Quitte, au finish, à jouer contre mauvaise fortune bon coeur Ségolène, fidélité oblige. Ou dans un autre cas de figure, peu probable, le tracteur contre le Kärcher. Contre la révolution conservatrice. Faut-il dramatiser ? Vu ce qu'il reste en France de pouvoir au pouvoir politique et en Europe de marge de manoeuvre à la France, peut-être pas. Un ballet de papillons dans la cour de l'Elysée ne déclenchera pas un cyclone.


Site de Régis Debray : http://www.regisdebray.com/
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28 février 2007 3 28 /02 /février /2007 23:03

EMPLOI FORMATION
envoyé par mariegeorge2007






Le chômage ravage la vie de millions de personnes. Les employeurs prennent prétexte des changements rapides dans la production pour exiger la casse du Code du travail.

C’est un choix antisocial. Il est possible, en utilisant autrement les nouvelles technologies, d’aller vers la disparition du chômage et de la précarité en conciliant sécurité et mobilité.

Proposition : une sécurisation de l’entrée dans l’emploi et des parcours professionnels, à l’opposé de la précarisation. Il s’agit d’engager la construction d’un système de Sécurité d’emploi ou de formation. Achevé, il assurerait à chacun-e un bon emploi ou une bonne formation pour un meilleur emploi, avec une garantie de droits et de revenus relevés.



DÈS LE DÉBUT DU QUINQUENNAT :

Une Conférence nationale suivie de conférences régionales se tiendra, avec la participation des syndicats, des associations, des élus, des représentants des entreprises, des institutions financières et des services publics, pour élaborer le projet de loi de sécurisation de l’emploi et de la formation. Chaque année, la même démarche se renouvellera : des conférences nationales et régionales dresseront le bilan de la situation et fixeront des objectifs chiffrés.



10 MESURES IMMÉDIATES

 

Les taux et la durée d’indemnisation du chômage seront fortement revalorisés.

Tout-e salarié-e licencié-e pourra bénéficier d’un « congé de reclassement » amélioré. Une modulation des cotisations chômage des employeurs pénalisera ceux qui précarisent.

Un plan pluriannuel de résorption de l’emploi précaire sera mis en place dans le public comme dans le privé.

Le CNE et le « contrat senior » seront abrogés.

Le recours à l’intérim sera strictement réduit et les rémunérations des stagiaires protégées.

Les salariés et les comités d’entreprise pourront imposer des moratoires suspendant les décisions controversées pour faire des propositions alternatives .

Le CDI sera la norme d’emploi pour tous et il sera progressivement sécurisé.

Les lois Fillon seront abrogées et les lois Aubry réformées pour que les 35 heures, dans la perspective de l’abaissement ultérieur à 32 heures, soient un droit pour tous et créent des emplois.

Les primes et les indemnités de RTT seront intégrées dans les salaires.

L’ANPE sera refondue avec son articulation à l’UNEDIC, à l’AFPA et à l’Education nationale pour un grand service public et social de l’emploi-formation.


Une Conférence nationale suivie de conférences régionales se tiendra, avec la participation des syndicats, des associations, des élus, des représentants des entreprises, des institutions financières et des services publics, pour élaborer le projet de loi de sécurisation de l’emploi et de la formation. Chaque année, la même démarche se renouvellera : des conférences nationales et régionales dresseront le bilan de la situation et fixeront des objectifs chiffrés.

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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr