En inscrivant le premier but de la rencontre, par Campbell (37ème), malgré l'expulsion de Lehmann, les Gunners pensaient avoir fait le plus dur. Car ensuite malgré la technique du Barça, il aura fallu attendre les 15 dernière minute de cette finale de la Ligue des Champions pour que Barcelone avec deux buts coup sur coup signés Eto'o (76e) puis Belletti (81e), remporte leur deuxième ligue des Champion après celle de 1992 et après deux titres de champion d'Espagne consécutif.
Les Catalans ont pourtant dû puiser dans leurs réserves pour battre une formation d'Arsenal très courageuse et accrocheuse. Cette finale de la Ligue des Champions aura été époustouflante.
Mais voilà, à la 18ème minute, sur une longue ouverture de Ronaldinho, Samuel Eto'o se fait faucher par Lehmann sorti à sa rencontre. Dans la foulée, Ludovic Giuly qui avait parfaitement suivi, marque...
Mais Terje Hauge, l'arbitre de la rencontre, refuse le but, revient sur la faute et expulse le portier allemand des Gunners. Le premier dommage collatéral concerne Robert Pires qui est immédiatement sorti au profit d'Almunia, le gardien remplaçant, la pauvre Pirès disputait là son dernier match avec Arsenal avant son départ pour le club espagnol de Villareal la saison prochaine.
Après un superbe but de la tête de Sol Campbell en fin de première mi-temps, Arsenal pouvait espérer.
Mais voilà, Arsenal qui rivalisait avec le Barcelone à 10 contre 11 craqua lorsque Samuel Eto'o profite d'une merveille de déviation de Larsson et fusille Almunia qui s'est fait surprendre au premier poteau pour l'égalisation du Barça (1-1, 76 ème) puis Larsson, encore lui, donne cette fois à Belletti qui dans la surface frappe fort. Le portier espagnol des Gunners voit le ballon lui passer entre les jambes et entrer dans le but (2-1, 81ème). Coaching gagnant de Rijkaard qui venait de lancer Larsson et Belletti... Le score n’évolura plus.
"C'est cruel mais il faut vivre avec. C'est un très mauvais moment à passer. Je veux tout de même tirer un coup de chapeau à mon équipe qui a réalisé une campagne extraordinaire", lâche Arsène Wenger.
«On savait que ça se jouerait sur des détails. On a eu le malheur de jouer trop longtemps à 10 contre 11. On a deux occasions de mener 2-0 ce qui les auraient tué», ajouta t’il.
Cruel pour Arsenal, j’aurais bien aimé savoir quel aurait été le score si les équipe avait été à 11 contre 11, à noter le très mauvais arbitrage du norvégien Terje Hauge (qui n’arbitra d’ailleurs pas à la prochaine coupe du Monde).