
- l'affaire Karachi,quand Sarkozy n'était "que" ministre du budget du gouvernement Balladur (1994-1995), dont les ramifications ont conduit les enquêteurs jusqu'aux contrats de vente de technologie de renseignements à l'Arabie Saoudite et la Libye; et à la mise en examen de plusieurs proches.
- l'arbitrage favorable à Tapie contre le Crédit Lyonnais quand il était ministre des finances (2004) puis, surtout, président de la République (2007-2012);
- le scandale Bettencourt dont il est sorti indemne maissansjugement sur le fond,
- les soupçons de financement libyen de sa campagne de 2007 qui l'ont fait placer sur écoutes au début de l'année 2014, écoutes qui ont permis de découvrir qu'il échangeait avec un magistrat par avocat interposé.
- la violation du secret de l'instruction, donc, dont le soupçon vaut à Nicolas Sarkozy d'être ainsi placé en garde à vue.
- l'affaire Bygmalion, par laquelle on a appris que les frais de campagne de Sarkozy en 2012 avaient été sous-déclarés pour environ 17 millions d'euros (une seconde fraude avérée).
Chez Mediapart, on se félicite de cette justice qui "s'émancipe enfin du pouvoir politique."
Cette mise en examen n'est peut être que la première d'une longue série.
A droite on entend les Sarkolâtre clâmer que ce n’est que de l'acharnement mais au bout du compte, les juges ne font que leur travail et cette garde à vue, puis cette mise en examen n’arrivent pas par hasard, les enquêteurs estimant qu’ils avaient des informations suffisement solides pour réclamer des comptes à Nicolas Sarkozy.
N'en déplaise à la droite, Nicolas Sarkozy est un justiciable comme les autres. S'il est reconnu coupable, il sera condamné, en attendant, il bénéficie de la présomption d'innocence.