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9 août 2011 2 09 /08 /août /2011 07:21

 

 

Xavier Bertrand, le ministre de Travail et de la Santé a indiqué récemment qu’il souhaitait la création d'un fichier unique pour les allocataires sociaux, reprenant une idée du ministre des Transports Thierry Mariani. 

L'UMP via le courant la droite populaire, entamme ainsi son refrain préféré : "les pauvres sont des profiteurs".

La proposition de Thierry Mariani, membre de la droit populaire au sein de l'UMP, de ficher les allocataires sociaux pour lutter contre la fraude aux aides sociales stigmatise celles et ceux qui n'ont souvent pas d'autres choix d'en bénéficier.

 

Il serait bien plus logique de lutter avant tout contre l’évasion fiscale et contre la fraude aux charges sociales.

En effet, le rapport du député UMP, Dominique Tian, évalue la fraude aux prélèvements (cotisations patronales et salariales non versées en raison du travail au noir) entre 8 et 15,8 milliards tandis que celles aux prestations sociales (indemnités d’arrêts maladie, allocations familiales, RSA ...) entre 2 et 3 milliards.

La fraude aux prélèvements sociaux est donc quatre à cinq fois plus élevée que la fraude aux prestations. Le gouvernement devrait prendre les priorités dans l’ordre et lutter contre la délinquance en col blanc avant de ficher nos concitoyens comme des voleurs potentiel. 

Cette stigmatisation des plus pauvres au sein des couches populaires fait partie à l'évidence de la panoplie électorale de l'UMP en vue de la présidentielle de 2012

 

http://www.ladepeche.fr/content/photo/biz/2011/08/08/alloc_w350.jpg

 

 

liens : ladepeche.fr - leparisien.fr - geosociologie.blogs.nouvelobs.com - jeanmichelbaylet.fr
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B
<br /> <br /> Le groupe secret de Fourtou, Carreyrou, Mougeotte et Carignon pour aider Sarkozy.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Tout commence à l’automne 2010. Jean-René Fourtou, président de Vivendi, se prend une avoinée de Nicolas Sarkozy. Comme d’habitude, le président critique son interlocuteur, proteste du traitement<br /> que lui réserve Canal Plus, filiale de Vivendi. A la fin, M. Fourtou, 72 ans, prend la parole, et dit ses vérités à Sarkozy, sur son comportement. Il ferait mieux d’utiliser son énergie pour<br /> moderniser le pays, et ne pas gâcher son bilan, alors qu’il a fait, selon M. Fourtou, sortir le pays de l’immobilisme. M. Fourtou l’a constaté à l’université de Bordeaux, qu’il préside. A sa<br /> surprise, Sarkozy lui répond : « Tu as raison ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Et voilà que M. Fourtou, lequel connaît Sarkozy depuis qu’il a conquis la mairie de Neuilly en 1983 – sa femme était alors conseillère municipale – se met à faire par écrit le bilan du<br /> quinquennat.  « J’ai été stupéfait de voir ce qui avait été enclenché », raconte M. Fourtou, qui narre son aventure à une amie. Cette dernière lui fait rencontrer le journaliste Gérard<br /> Carreyrou, 69 ans. Le déjeuner a lieu au restaurant Tong Yen, au rond-point des Champs-Elysées.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Les deux hommes se sont croisés du temps de Pierre Bérégovoy, que tous les deux admiraient – Fourtou modernisait alors Rhône-Poulenc, Carreyrou était son ami et s’éloignera de la gauche après le<br /> suicide de "Béré". Les deux sont devenus Sarkozystes, et se trouvent bien seuls en cette période d’antisarkozysme. Ils décident d’élargir leur cercle. Gérard Carreyrou, qui revendique d’écrire<br /> dans France Soir « 80 % d’éditoriaux favorables à Sarkozy » fait rencontrer à Fourtou son vieux complice d’Europe 1 et de TF1, le directeur des rédactions du Figaro, Etienne Mougeotte, 71 ans,<br /> lors d’un petit-déjeuner au Royal Monceau. <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> « Mougeotte est au Figaro, à droite-toute. Avoir son opinion, c’était utile. Comme c’était un copain de Carreyrou… », raconte M. Fourtou.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> De fil en aiguille, l’équipe se constitue. « La seule exigence était d’avoir des gens qui pensaient souhaitable pour la France que Sarkozy soit réélu », raconte Gérard Carreyrou.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En réalité, on va aussi faire une bande de vieux copains. Ils vont chercher Charles Villeneuve, 70 ans, ancien d’Europe 1 et de TF1, tandis que Fourtou fait venir Michel Pébereau, patron de<br /> BNP-Paribas. L’équipe est un peu déséquilibrée. « Il n’est pas possible que nous restions sans une seule femme, ni des trentenaires. Nous ne sommes plus des perdreaux de l’année », confesse M.<br /> Carreyrou.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Nicolas Sarkozy, qui est en opération de présidentialisation, flaire l’intérêt de l’affaire. Jean-René Fourtou fait passer ses propositions au président, et une mise en ordre politique<br /> s’organise. Le président charge sa nouvelle plume, Camille Pascal, d’organiser le lien entre lui et ce qui va s’appeler le « groupe Fourtou ».<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Un autre regard politique s’est invité dans l’équipe, celui d’Alain Carignon. L’ancien maire de Grenoble et ministre de la communication d’Edouard Balladur, qui passe désormais plusieurs mois par<br /> an à Marrakech, connaît M. Fourtou, très actif dans les relations économiques franco-marocaines.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Cela tombe bien. M. Carignon  a l’oreille du président et lui sert depuis des mois de rabatteur pour rencontrer le tout-Paris. Nicolas Sarkozy ne le laissa jamais tomber, même lorsqu’il fut<br /> emprisonné lors de ses démêlés avec la justice dans les années 90. Lorsque Brice Hortefeux était ministre de l’intérieur, M. Carignon avait un bureau place Beauvau. Pour achever la politisation<br /> de l’équipe, le conseiller politique de M. Hortefeux, Geoffroy Didier, est adjoint à l’équipe.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Lundi 6 juin, Nicolas Sarkozy cherche à remercier ses soutiens et les reçoit tous à sa table. Côté Elysée, outre M. Pascal, le secrétaire général Xavier Musca et le conseiller presse Franck<br /> Louvrier sont présents. Sylvain Fort, universitaire proche de la fondation Montaigne est convié. M. Hortefeux en est aussi. On est entre amis. Michel Pébereau, 69 ans, explique combien le rôle du<br /> président a été utile lors de la faillite de Lehman Brothers en 2008. M. Carreyrou est tout content : il défend le président sans l’avoir rencontré depuis dix ans.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Depuis des mois, le petit groupe se réunit très régulièrement, le plus souvent chez Jean-René Fourtou, à Neuilly, « où il est facile de se garer », selon Carreyrou, parfois chez Carignon.<br />  Il s’est quitté fin juillet, se retrouvera fin août. « L’idée est de mobiliser des experts et ceux qui sont sarkozystes, parfois sans le savoir ou se trouvent un peu seuls », raconte un<br /> participant. Il y a aussi des propositions. « Nous avons essayé de dégager les points forts du quinquennat qui méritaient d’être approfondis », assure M. Carreyrou.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> L’existence du groupe devait rester discrète. Mais l’agenda politique a ses raisons. Les proches du président ont voulu montrer que Nicolas Sarkozy n’était pas prisonnier d’un seul camp, ni du<br /> programme que prépare le ministre de l’agriculture Bruno Le Maire, ni de l’UMP. Et ils ont glissé le nom de M. Fourtou.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> http://elysee.blog.lemonde.fr/2011/08/12/quand-fourtou-carignon-pebereau-villeneuve-et-mougeotte-sont-recus-par-sarkozy-pour-preparer-2012/<br /> <br /> <br /> <br />
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr