La défense Barthez, Thuram, Gallas, Abidal et Sagnol semble solide. Concernant le milieu, à la récupération, Makélélé est inamovible mais Patrick Vieira semble chercher sa place. Peu en jambes, le Turinois est pourtant une plaque tournante du onze français du fait de son rôle de soutien derrière Zidane. Le n°10 des Bleus dispose d’une liberté totale dans ce dispositif tactique 4-3-1-2 mais sa capacité à enchaîner les matchs de haut niveau reste flou malgré un bon dernier match de préparation. Au niveau de l’attaque, la France possède des joueurs de haut niveau avec Thierry Henry et David Trezeguet qui ont inscris 65 buts à eux deux sous le maillot bleu.
Mais le rôle de second attaquant n’est pas encore clairement défini par Raymond Domenech, en témoigne les nombreuses rotations testées pendant les trois matchs de préparation. Wiltord, Ribéry voir Govou (qui remplace le malheureux Cissé) peuvent très bien prendre ce couloir droit qui paraît être la faiblesse des Bleus. Car à gauche, l’entente entre Malouda et Abidal est très bonne, les deux lyonnais multiplient les appels et les dédoublements qui apportent un plus indéniable dans la construction d’attaques.
Franck Ribéry se tient aussi prêt au cas où son temps de jeu venait à augmenter. Ses trois capes en bleu ont été convaincantes puisqu’il a provoqué un penalty contre le Danemark (2-0) et est à l’origine des deux derniers buts français contre la Chine. Il constitue à coup sûr une solution de choix. Sa vitesse et sa volonté seront sans nul doute des atouts à faire valoir durant ce Mondial.
Les Français peuvent viser sans prétention au minimum les ¼ de final du Mondial, après il y a le facteur chance, l’arbitrage et surtout le forme des joueurs cadre comme Zidane et Henry.