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10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 20:09

L'heure du changement a sonné pour le groupe Korn, qui a déjà vendu plus de 25 millions de disques dans le monde. Korn a révolutionné le monde du heavy métal avec un style musical audacieux et innovant
Deux ans après "Take a look in the mirror"et un "Greatest Hits", Korn prend un nouveau virage musical et livre un disque plus accessible pour le public.

 
Changement de maison de disques (exit Epic), départ du guitariste Brian "Head" Welch, See you on the other side marque un tournant dans la carrière de Korn. Jonathan Davis (chanteur et leader du groupe) et ses amis ont choisi le géant du disque EMI pour livrer leur dernier opus, leur 7ème depuis 1994.
Disponible depuis le 5 décembre 2005 en édition classique et en tirage limité (avec des passages enregistrés en concert et des remix), le disque comprend 14 morceaux. Les gros riffs propres au groupe sont toujours présents, mais un aspect plus mélodieux s'ajoute à leur style. les titres s'écoutent avec plus de légèreté, sans pour autant tomber dans la facilité. Le nouveau visage de Korn affiche une créativité toujours renouvelée, avec entre autre, le premier single "Twisted transistor", très électro-pop et beaucoup moins métal, le deuxième single "Coming undone" plus métal, le très entraînant "Politics", "Throw Me Away" avec son indus à la Nine Inch Nails. Les amateurs de "pogos" ne seront pas déçus par "Hypocrites", "Liar", "For No One", "Getting Off" ou "Open Up". A noter la dernière chanson de l’album, "Tearjerker" où le chanteur de Korn a quasiment pour simple accompagnement tout au long du morceau un clavier "fantomatique" qui pose une ambiance vraiment glauque et qui rend ainsi superbe ce titre final.

 
Korn
s'éloigne de plus en plus du métal et une écoute approfondie de ce nouvelle opus (un peu comme pour un album de Tool) est conseillé. Les fans de la première heure viendront clamer haut et fort que "c'était mieux avant" mais un groupe qui n'évolue pas est un groupe qui n’a plus d’avenir. Avec "See you on the other side", Korn marque l'évolution du heavy metal.

Lien : http://www.stopinfos.com/?page=musique&id=445

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1 novembre 2005 2 01 /11 /novembre /2005 00:00


J’ai découvert Nivana lorsque j’ai appris la mort de Kurt Cobain, j’allais avoir 14 ans.
Mon premier souvenir de chanson est
"Smells Like Teen Spirit", grosse révélation avant j’écoutais de la Dance (désolé mais j’avais 13 ans).
Plus tard je me suis acheté en K7 le "MTV unplugged", puis "Nervermind" et "In Utero", j’avais trouver là un groupe qui allait marqué mon adolescence.

Voici l’histoire de Nirvana :

Nirvana a été formé à Aberdeen, dans l'état de Washington aux USA, en 1986 par Kurt Cobain et Krist Novoselic, alors qu'ils ont enregistré leur premier démo en 1988. À ce moment, le trio était formé de Kurt Cobain (chanteur/guitariste), Krist Novoselic (bassiste) et Chad Channing (batteur).  Dave Grohl allait apparaître dans le groupe un peu plus tard à la batterie.

Le premier album "Bleach"sorti en 1989, Channing quitta le groupe suite à une tournée. Le nouveau batteur qui allait assurer une certaine stabilité au groupe allait être Dave Grohl (leader actuel des Foo Fighters).
Après ce 1er album, le trio solidifié allait enfin décrocher un contrat majeur avec Geffen Records qui ont mis leur entière confiance en Nirvana. Le résultat de cette confiance allait être l'album "Nevermind" paru en 1991 et réalisé par Butch Vig (Garbage), qui allait les faire connaître à travers le monde et qui allait bouleverser le monde de la musique rock et alternative. Ils ont permis à la musique grunge d'atteindre un public plus large et ont ainsi ouvert la porte à un bon nombre d'autres groupes. Avec leurs comparses Soundgarden, Pearl Jam et Alice In Chains, ils ont créé un véritable mouvement en provenance de Seattle qui allait paver la voie pour la musique rock des années 90. L'album "Nevermind" a été considéré par plusieurs comme l'album de l'année 91 et même comme l'album des années 90. Le premier extrait, "Smells Like Teen Spirit" (
l’hymne d’une génération), a atteint le top 10 aux États-Unis ainsi qu'en Angleterre et le vidéo clip a été l'un des plus tournés de l'histoire de MTV.

En janvier 92, la romance de Kurt Cobain et Courtney Love de Hole a été scellée par leur mariage. Courtney allait mettre au monde une petite fille qu'ils allaient appeler Frances Bean. La popularité du couple allait alors prendre des proportions incroyables dans la plupart des journaux à potin de la planète, ce que Cobain allait trouver très lourd. L'album suivant de Nirvana, "Incesticide", comprenait des b-sides enregistrés avant "Nevermind", pour la plupart. Les attentes étaient très élevées et le son plus brut, beaucoup plus près de "Bleach", a pu décevoir un certain nombre de leurs fans qui les avaient découverts avec "Nevermind".

En 1993, Nirvana sortit son 4è album, "In Utero" qui allait partager les critiques. Certains parlaient d'une suite logique à "Nevermind", alors que d'autres considéraient que le groupe n'allait nulle part. Avec du recul, la plupart s'entendent pour dire qu'il s'agissait d'un excellent enregistrement. L'album a été réalisé par Steve Albini et sa sortie ne s'est pas faite sans remous. Même si les chansons avaient été enregistrées en quelques jours, le titre de travail "I Hate Myself And I Want To Die" a causé un retard de plus de 6 mois avant sa sortie. On pouvait y constater le côté suicidaire de Kurt et la compagnie a fait en sorte de changer ce titre avant la sortie en magasins. Malgré ses tendances suicidaires, Cobain était toujours très inspiré et a composé des pièces brillantes comme "Penny Royal Tea", "All Apologies" et "Rape Me".

L'auto-destruction de Cobain se poursuivit lors d'une tournée en Italie alors qu'il se retrouva dans le coma. Plus tard, on confirma qu'il y avait tous les signes d'une tentative de suicide ratée. Après être revenu à Seattle, le 5 avril 1994, Cobain s'enleva la vie avec une arme à feu (sucide ?, voir le film Kurt & Courtney). Celui qui s'entêtait à affirmer que Nirvana était un groupe punk a été détruit par le succès qui l'a envahit. Comme pour toute vedette disparue, des rumeurs se sont multipliées à l'effet que Cobain n'était pas vraiment mort, ou qu'il ne s'était pas suicidé, mais s'était plutôt fait tuer. Des soupçons ont été dirigés vers Courtney pour qui la carrière est partie en flèche après la mort de son époux. Des dizaines de sites web parlent d'une mort suspecte avec des éléments de preuves plutôt douteux. Mais, la seule thèse qui demeure depuis 94 est le suicide.

Les fans du groupe ont pu se consoler grâce à la parution de l'album "MTV Unplugged In New York" qui présentait un moment magique du groupe offrant des classiques du rock et leurs plus grands succès en version acoustique. Plus tard, on allait mettre sur le marché un enregistrement inédit en concert (From The Muddy Banks Of The Wishkah) qui allait boucler la boucle de Nirvana en nous présentant le groupe à son mieux, c'est-à-dire sur une scène.

Puisque les conflits entre les anciens membres du groupe et Courtney Love concernant les droits des chansons de Nirvana sont réglés, une compilation ultime a pu voir le jour en 2002. Cette compilation contient un nouveau titre jamais paru auparavant qui avait été enregistré avant le décès de Cobain et complété par la suite. Il s'agit de 'You Know You're Right'.

Après de longues années d'attente, dix ans exactement après la disparition de Kurt Cobain, les fans voient leur patience récompensée : le coffret qu'il espéraient voit enfin le jour. Pas moins de 81 titres composent ce coffret, dont certains totalement inédits, des enregistrements live sur scène ou à la radio, et même des démos enregistrées par Kurt dans son home studio. Quant au DVD, on y découvrira des images du groupe dans son intimité, mais aussi sur scène grâce à 20 titres enregistrés en concert

Bref, la légende de Nirvana continue.

Mon top 10 de Nirvana :

About a girl
All Apologies

Aneurysm
Come as you are
In Bloom
Rape me
Sappy
Smells Like Teen Spirit
Stay Away

Territorial Pissings

Liens : http://www.totalnirvana.net ; http://www.chez.com/richardion/nirvana.htm

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14 octobre 2005 5 14 /10 /octobre /2005 23:00

  


J’ai découvert Jeff Buckley en 1999 lorsque j’étais élève à l’internat au Lycée J.B Décretot de Louviers (27).
C’est Thomas, un pion qui m’a fait découvrire Jeff, pour cela je lui serait toujours reconnaissant.

Son album « Grace » m’a vraiment bouleversé et m’a aussi été bien utile dans certains moments de ma vie. Ce magnifique album restera ma référence principale concernant la musique pour longtemps.


Voici l'histoire de Jeff Buckley :

 

Tout commença un soir au café Sin-é, ou l’on on assistait à la naissance fulgurante d’un futur artiste majeur de la trempe d’un Dylan ou d’un Springsteen.
Surdoué à la sensibilité et à la fragilité impressionnante, son premier album «Grace» appelé à devenir un classique et qui promettait d’aussi belles choses à venir…
Malheureusement, elles ne viendront pas de son vivant, mais son nom et son héritage resteront à jamais gravés dans nos cœurs, dans mon cœur.
Emporté le soir du 29 mai 1997 dans les eaux du Mississipi à Memphis ou il préparai son second album, la chanson «Grace» éponyme de son premier album disait : « Mon temps s’est écoulé, je n’ai pas peur de mourir. La Pluie tombe et je sais que mon heure est arrivée. Elle me rappelle le chagrin que je laisserai peut-être derrière moi. Et je les sens noyer mon nom. »

Jeff Buckley était le fils du chanteur Tim Buckley, mort à 28 ans d'une overdose. Né en 1966 à Orange County en Californie, il est élevé par sa mère Mary Guibert. Jeff s'adonne rapidement à la musique, plus particulièrement la guitare, et part à New York à l'âge de quinze ans.

Il déménage à Los Angeles pour étudier la musique et se produit avec différents groupes jazz et funk. Il accompagne également Shinehead, leader du mouvement reggae dancehall. De retour à New York, il joue dans Gods & Monsters avec le guitariste Gary Lucas. L'aventure ne dure pas et Jeff Buckley part en solo conquérir les clubs et les coffeehouses. De petits concerts en petits concerts , il se fait remarquer et enregistre son premier album commercial "Live at Sin-E", du nom d'un café où il jouait régulièrement, en 1993. Cet album contient entre autre une reprise d'Edith Piaf, "Hymne à l'amour".

Son premier enregistrement commercialisé, l'EP "Live At Sin-é", est sorti en en décembre 1993 sous le label Columbia Records. Cet EP capturait l'intensité de Buckley en concert, doué de sa voix et accompagné de sa guitare éléctrique, dans un club intimiste d'East Village à New York, le quartier où il allait plus tard s'installer. Avant même la sortie de cet EP, à l'automne 1993, Buckley était déjà entré en studio aux côtés de Mick Grondahl (basse), Matt Johnson (batterie) et du producteur Andy Wallace. Il allait enregistrer sept titres originaux (dont "Grace," "Last Goodbye," et "Eternel Life") et trois reprises (parmi elles, "Hallelujah" de Leonard Cohen et "Corpus Christi Carol" de Benjamin Britten), extraits de son premier album : "Grace". Le guitariste Michael Tighe, qui a co-écrit et joué sur "So Real", a rejoint l'équipe de Buckley peu après en tant que membre permanent.

 

Au début de l'année 1994, peu de temps après la sortie de "Live At Sin-é", Jeff Buckley fit une tournée solo dans les clubs, les bars et les cafés en Amerique du Nord du 15 janvier au 5 mars. Il se produisit également en Europe entre le 11 et le 22 mars. Après avoir repété un mois entre avril et mai 1994, le "Peyote Radio Theatre Tour" de Jeff Buckley l'emmenait, lui et son groupe, à nouveau sur la route du 2 juin au 15 août. Son album sublimement intitulé "Grace" est sorti aux Etats-Unis le 23 août 1994, le jour même où Buckley et son groupe démarrait leur tournée européenne à Dublin, en Irlande ; la tournée européenne de 1994 se poursuivit jusqu'au 22 septembre, tout juste suivie d'une performance mémorable de Buckley et son Ensemble pour la CMJ Convention au Supper Club de New York, le 24 septembre. Infatigable, le groupe allait encore une fois tourner dans les clubs américains pendant tout l'automne, du 19 octobre au 18 décembre.

"Grace" est désormais un classique du rock. La voix de Jeff Buckley y est tout simplement phénoménale. Il associe les voix de poitrine à celles de tête, parfois dans les graves, souvent dans les aigues, en laissant toujours les sentiments sortir. "Grace" est le seul album de Jeff Buckley totalement achevé. Il compte sept compositions originales et trois reprises ("Hallelujah" de Leonard Cohen, "Lilac Wine" de Shelton et "Corpus Christi Carol" de Benjamin Britten). Les musiques, quant à elles sont enchanteresses. La guitare forme une espèce d’unité, d'osmose avec les autres instruments. Ajoutez la voix d’un homme qui couvrait plus de cinq octaves ainsi que l’amour, la haine, la rage et le talent, vous obtenez Jeff Buckley et son album Grace.


Pour la Saint Sylvestre 1994/95, Buckley retourna au Sin-é pour un concert en solo ; le jour de l'an, il lut un poême qu'il avait écrit à l'occasion du St. Mark's Church Marathon Poetry Reading (concours annuel de lecture de poésies à l'église St. Mark de New York). Deux semaines plus tard, lui et son band étaient de retour au Royaume-Uni pour une série de concerts à Dublin, Bristol et Londres avant de se produire au Japon, en France, Allemagne, Italie, Hollande, Belgique et, encore, au Royaume-Uni entre le 29 janvier et le 5 mai. Le 13 avril 1995, on annonça que l'album "Grace" de Jeff Buckley avait remporté le prestigieux "Grand Prix International Du Disque -Academie Charles CROS- 1995" ; un prix attribué par un jury de producteurs, journalistes, par le Ministre français de la Culture ainsi que par les professionnels de l'industrie musicale. Auparavant, Edith Piaf, Jacques Brel, Yves Montand, Georges Brassens, Bruce Springsteen, Leonard Cohen, Bob Dylan, Joan Baez et Joni Mitchell, entre autres légendes de la Musique, avaient également remporté cette récompense. L'album "Grace" fut, d'autre part, certifié "Disque d'Or" en France.


Entre le 5 mars et le 20 avril, Buckley et son groupe répétait leur tournée américaine du printemps 95 (22 avril-2 juin). De juin à août, Jeff revint se produire au Royaume-Uni, en France, au Danemark, en Belgique, Allemagne, Hollande, Italie et en Suisse. Puis, le groupe de musiciens se dirigea vers le Sud pour six dates en Australie entre le 28 août et le 6 septembre 1995. En novembre, à la surprise générale, Buckley donna deux concerts solo non-annoncés au Sin-é. Il se produisit au show de la WXRX "Idiot's Delight" le 17 Décembre et célébra le Nouvel An 1995/96 en jouant au Mercury Loung et au Sin-é, à New York.

Jeff Buckley et son ensemble retourna en Australie, où l'album "Grace" obtint un "Disque d'Or" pendant leur "Hard Luck Tour" qui se tint du 9 février au 1er mars 1996. Après le dernier show en Australie, le batteur Matt Johnson quitta le groupe. L'album posthume "Jeff Buckley-Mystery White Boy" rassemble les moments les plus forts des tournées de Jeff entre 1995 et 1996. Cette sortie correspond aussi à celle de la vidéo/DVD du concert de Jeff Buckley au Cabaret Metro de Chicago le 13 mai 1995 (dans son intégralité).

En mai 96, pour quatre dates, Jeff accompagnait à la batterie (!!!) le groupe Mind Science of the Mind, un des projets de l'ami de Buckley Nathan Larson, membre du groupe Shudder To Think. En septembre 96, Buckley donna à nouveau un concert surprise dans son club favori, le Sin-é. Décembre 1996 fut synoyme de "phantom solo tour" pour Jeff Buckley. Le "Phantom solo Tour" est un série de concerts solo surprises, bénéficiant d'aucune promotion et joués avec l'aide de certains "alliés" tels que : the Crackrobats, Possessed By Elves, Father Demo, Smackrobiotic, the Halfspeeds, Crit Club, Topless America, Martha & the Nicotines et le Puppet Show Julio.

9 février 1997, Jeff Buckley présente son nouveau batteur, Parker Kindred, lors d'un show à la Arlene's Grossery dans le quartier Lower East Side de New York. Il fit également deux concerts solo "officiels" à New York pendant les premiers mois de 1997: un au Daydream Cafe (avec Mick Grondahl et Michael Tighe en "special guests") et un le 4 février pour le 10è anniversaire de la Knitting Factory. Buckley et son groupe retournèrent en studio -- avec Tom Verlaine comme producteur -- pendant l'été/automne 1996 et au début de l'hiver 1997 à New York et en février 1997 à Memphis. A la suite de ses sessions d'enregistrement, Jeff pria son groupe de retourner à New York - entre mars et avril 1997 - pendant qu'il resta à Memphis pour peaufiner le travail en cours et enregistrant quatre nouvelles démos qu'il montrerait plus tard à ses musiciens. Certaines de ces chansons étaient des retouches des chansons enregistrées auparavant avec Tom Verlaine, d'autres étaient de toutes nouvelles compositions et d'autres étaient d'originales et surprenantes reprises. Les 12 et 13 février, au club Barrister de Memphis, les nouvelles chansons de Buckley furent jouées pour la toute première fois ! A partir du 31 mars, Jeff décida de se produire tous les lundis soirs au Barrister's et de jouer ses nouvelles compositions. Son dernier show fut le lundi 26 mai 1997... La nuit où Buckley mourrut, il avait l'intention d'aller retrouver son groupe pour amorcer 3 semaines de repétitions pour "My sweetheart, the drunk" ; le producteur Andy Wallace, déjà présent sur "Grace", devait les rejoindre à Memphis fin juin pour l'enregistrement de leur nouvel album.


Ses concerts étaient de purs moments de transe et il n'hésitait pas à prolonger ses morceaux qui atteignent parfois 12 ou 13 minutes ! Guitariste hors pair et doté d'une voix exceptionnelle qui couvrait 5 octaves (un humain n'en couvre généralement que 2 quand il est doué), Jeff Buckley possédait ce petit quelque chose qui faisait la différence. Son influence est déjà notoire (Muse, Coldplay, Starsailor ou Gabrile Evan et Kyo pour la France) et n'est pas prête de s'éteindre.


Mon top 10 de Jeff Buckley :

Grace
Eternel Life
Last Goodbye
What will you say
Hallelujah
Forget her
So real
Lover, you should've come over

Evrybody here wants you

New year’s prayers


Sites internet :

www.jeffbuckley.com
www.buckleyjeff.free.fr
www.u-blog.net/jeffbuckley

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25 septembre 2005 7 25 /09 /septembre /2005 23:00

                        


Noir Désir est né à Bordeaux en 1980, de la rencontre de deux copains de lycée, Bertrand Cantat et Serge Teyssot-Gay, rejoints l'année suivante par Denis Barthe, puis Frédéric Vidalenc (remplacé quelques années plus tard par Jean-Paul Roy).

Noir Désir, unique formation française à avoir su dignement porter la désignation de « groupe de rock », précieux représentant french de ce mouvement dans le monde entier, et, surtout, dernière union musicale à avoir su garder l’esprit intelligemment et authentiquement rebelle. Nul besoin de rappeler que, depuis leurs débuts bordelais en 1980, les « Noir Dés’ » ont tracé leur route sans concession, s’engageant fortement dans le débat politique, n’hésitant pas à s’accorder aux modes pour mieux les singer (on se souvient du clip « Un homme pressé » qui ridiculisait les boys band) et s’impliquant activement dans des causes aussi vastes que les travailleurs immigrés, les Indiens du Chiapas ou la lutte contre la mondialisation et son symbole, Jean-Marie Messier. Le tout en recourrant de façon très disparate aux médias, dont ils n’ont jamais cherché l’aval.

Les brillants Denis Barthe (batteur), Serge Teyssot-Gay (guitariste) et Jean-Paul Roy (bassiste) forment la base du groupe. Mais la locomotive, c’est bien évidemment Bertrand Cantat, le Jim Morrison à la française dont l’aura n’a d’égale que son talent. Poète maudit à la Rimbaud, penseur mélancolique à la Hemingway, le révolté lyrique de la fin du siècle réalise son premier tube en écrivant « Aux sombres héros de l’amer » en 1989. Suivront plus de quinze années de succès, avec une Victoire de la Musique en 1998 et six albums dont le dernier, « Des visages et des figures »  se vendra à un million d’exemplaires. Le monde entier les acclame, de Mexico où ils donnent un concert mémorable, au Japon, où chacun des musiciens est devenu une icône. De périodes d’excès en ères d’hibernation, Noir Désir réussit à toujours tenir ses propres rênes… jusqu’à « l’affaire Trintignant », qui, à l’été 2003, sonna le glas de ce groupe déjà culte.

Septembre 2005, sortie de l’album « Noir Désir en public » issue de la tournée suivant l’album « Des visages et des figures ». La peine de prison infligée à un artiste reconnu coupable d'un crime n'annule pas son oeuvre. C'est pourquoi la sortie, accompagnée de l'inévitable déferlement de publicité, d'un nouveau CD de Noir Désir est un événement qui doit, autant que faire se peut, relever du strict domaine de l'industrie musicale.

Souvenons nous de la lettre adressée à Jean-Marie Messier, lue par Bertrand Cantat lors des 17ème Victoires de la Musique le 9 mars 2002.

« Camarade P.D.G

Tu permets que je t’appelle camarade ? Je suis obligé de te tutoyer par la même occasion, c’est d’usage. Et puis c’est mieux que Ô grand Jean-Marie Messier commandeur des communicants et puis des autres aussi par la grâce de la sainte trinité ; Ramification, Absorption, et Profit. Tu n’es pas le seul mais disons qu’on te voit beaucoup.
Et puis t’es pas comme ça, toi ? Toi tes intentions sont pures ; le bonheur pour tous dans le meilleur des mondes. Toi tu respectes les artistes, surtout les rebelles hein, pas ceux préfabriqués et formatés par l’industrie et pour l’industrie.
Fantastique ! Mais il te reste tout à prouver : que tu défends la culture au pluriel et pas seulement parce que « le profit n’a pas d’odeur », que les petits labels et les petits disquaires pourront survivre à une telle hégémonie (le raz de marée Universal) , que tu ne sépares pas le monde entre bergers actionnaires et moutons payeurs, sachant que les bergers ont parfois des têtes de mouton et vice-versa. Il te reste aussi à prouver que tu n’es pas le roi du dégraissage de personnel et qu’une de tes missions principales est de rééquilibrer les échanges culturels et commerciaux entre l’Europe et les Etats-Unis. Tu as dit sur France Inter début janvier qu’un disque sur quatre partait à l’exportation. Selon toi c’est le cas de Noir Désir, de Zebda soit disant. Merveilleux mais entièrement faux, camarade patriote, chiffres à l’appui. J’en passe et des meilleures sur l’utilisation que tu fais de notre nom, entre autres.
Pour finir, saches que si tes pilules sont trop amères, tu trouveras d’autres que nous pour les faire passer.
Nous n’avons pas demandé à faire partie de ce grand « Tout » que tu diriges, que tu manipules, que tu récupères : critiques, médias, missives comme la présente y compris. Allez, Salut à toi Camarade P.D.G de la Nouvelle Internationale d’Universal, nous ne sommes pas dupes de ton manège, et si nous sommes tous embarqués sur la même planète, on n’est décidément pas du même monde. 
» 

Pour moi c’est ça Noir Désir, le plus grand groupe de rock français des années 90.

http://coeur-a-gauche.forumactif.com/viewtopic.forum?p=8160#8160
http://noir-desir.forumactif.com/viewtopic.forum?p=27269#27269
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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 23:00


J’ai découvert les Pixies fin 1997 lorsque j’ai acheté leur 1er best of : «Death to the Pixies» accompagné d’un live.

Quel claque après l’écoute de celui-ci, le son des Pixies était vraiment quelque chose qui m’a marqué à cet époque, comme l’avait été Nirvana auparavant et l’a été Jeff Buckley par la suite.

C’est un peu plus tard que j’ai appris que Franck Black (ex Black Francis des Pixies) été l’auteur de 2 chansons que j’avais adorés durant mon adolescence : «Headache» et «You Ain't Me» et que la bassiste Kim Deal était la chanteuse des Breeders et du génial «Cannoball».Ce groupe est et restera pour moi une référence, toute personne aimant le rock devrai posséder les albums des Pixes. Voici l’histoire des Pixies.

Charles Michael Kitridge Thompson IV et Joey Santiago se rencontrent en fac d'économie, à Armherst, en 1984. Les études les barbent. Comme tout le monde, ils passent leur temps à jouer de la guitare, écouter des vieux disques et fumer des joints. En seconde année, Charles Kitridge part à Porto Rico pour un voyage d'échange culturel, s'emmerde comme un rat mort, et le 7 Mai 1985, après avoir hésité à se casser en Nouvelle-Zélande voir la comète de Halley, décide de créer un groupe de rock'n'roll. Il se rend à Boston, retrouve Joey Santiago et le tanne pour qu'il laisse tomber la fac et monte le groupe avec lui en prétextant qu'il a manqué l'un des événements astrologiques principaux du siècle pour ça… Pour avoir la paix, Joey Santiago accepte. Ils chopent un petit boulot et égrènent les bars pour comprendre ce que « faire un groupe de rock » veut dire. Ils chronomètrent les concerts et cherchent un nom. A la Dada, Santiago ouvre un dictionnaire, et, comme par hasard, c'est sur Pixies qu'il tombe : les lutins que Coleridge avait célébré un siècle plus tôt dans une ode éblouissante. Charles Kitridge se fait appeler Black Francis et Joey Santiago et lui passent une petite annonce dans la presse : « Groupe cherche bassiste. Influences : Hüsker Dû et Peter, Paul & Mary. ». Une certaine madame Murphy se présente à eux, sans basse, et demande qu'on lui prête 50 bucks pour que sa sœur jumelle lui en expédie une de Dayton. Elle parle aussi d'un ingénieur en électricité qu'elle a rencontré à son mariage et qui a fait des percussions dans la fanfare de son école. Hop : voilà Kim Deal et David Lovering.

81 chansons plus tard, Black Francis téléphone à Joey Santiago pour lui annoncer que les Pixies sont morts et qu'il s'appelle maintenant Frank Black : «  Je n'ai pas réalisé tout de suite. Je suis retourné dans le jardin jouer au Base-Ball avec mon neveu. Je n'ai pris la nouvelle de plein fouet qu'un peu plus tard. C'était un peu paniquant. Je devais affronter le futur avec une soudaineté a laquelle je ne m'attendais plus. Mais le soulagement a été a la hauteur de la douleur que j'ai d'abord ressentie. L'atmosphère n'était plus très bonne, très sereine. Il fallait passer a autre chose.  » C'est fini.

C'est fini mais c'est comme ça que ça commence. A vrai dire, les Pixies ne sont jamais partis. Les spectres vifs de Francis (pardon, Frank !), Joey, Kim et David nous ont bien aidé à ne pas nous effondrer, nous autres qui avons quitté l'adolescence au moment même où ils mettaient le feu à leur art, laissant Kurt Cobain, lui, mettre le feu à son destin. Il y a eu une rémanence discontinue mais inlassable des Pixies depuis leur mort officielle. Les Pixies sont morts pour littéralement obséder tout le monde pendant plus de dix ans : de Nirvana (Cobain voulait d'abord faire un groupe qui ne jouerait que des reprises des Pixies) à Radiohead, totalement impensables sans eux. Sans parler de leurs ancêtres, décomposés bien naturellement par l'énergie inouïe, les fulgurances de flammèches fulminantes de ces quatre czars de la pop nerveuse : Bono qui leur demandera de venir jouer avec lui, Robert Smith d'habitude peu impressionnable, David Lynch qui n'a pas osé utiliser Ana dans Lost Highway et même et surtout David Bowie qui n'en peut plus jusqu'à aujourd'hui de se fendre d'hommages à ce « groupe qu'il aimait beaucoup » (on le comprend)… Le générique de fin de Fight Club (en 2000) de David Fincher, avec le superbe «Where is my mind ?», n'a été qu'une manière de signaler leur signature indélébile sur l'époque que nous avons expérimenté et expérimentons encore. Pour simplifier, on dira que l'esprit des Pixies aura surfé sur les années 90 comme celui des Beatles aura survolé les années 60, celui de Hendrix défié les années 70 et celui de AC/DC hanté les années 80. Les Pixies se seront auto-détruits dès 1991, mais leur souffle de liberté et de joie traversera tous les grands groupes des dix années suivantes. Et même les plus tristes. Et même les moins bons.

Les Pixies ont eu raison de ne pas prendre les hommages qu'on leur a rendus au sérieux, et de rejeter toutes les identifications comme les perches tendues. Ils ont surtout eu raison d'arrêter presque plus vite qu'ils n'ont commencé. Ils savaient que la seule chose qui comptait, c'était de tout dire, très vite, et de le balancer comme une fusée pour les siècles de siècles. Les Pixies ne sont pas sentimentaux. Ils détestent s'épancher. Ils ne sont pas naïfs : ils sont toujours beaucoup trop immatures pour ça. Les Pixies construisent des rengaines de teen-agers qui se prennent pour des petites filles et mangent des tacos comme si c'était de la manne. Black Francis a compris que ses origines religieuses - pentecôtistes - lui avaient probablement détruits la tête et qu'il fallait impérativement en faire quelque chose. Déjà, une chanson des Pixies est toujours plus courte que celle d'un autre groupe. Black Francis chante comme s'il venait de passer vingt-trois heures dans un train bondé. Les solos de guitare sont microscopiques. Joey Santiago doit aller droit au but, et plus vite que ça. En trois phrases, Black Francis sort de ses gonds et il faut bien la régularité métronomique parfaite de Kim Deal et de David Lovering pour que tout ne s'épuise en un seul hurlement d'extase… Un morceau doit être net et brutal, sautillant et dévastateur, joyeux (joyeux surtout) et modeste (très, très modeste - on est jamais trop modeste). L'étrangeté des paroles donne surtout l'impression automatique et enfantine (comme les comptines, qui s'établissent par oublis réguliers du sens et remplacement par ressemblances partielles) de quelqu'un qui a oublié les paroles de ses propres chansons au moment où ils les écrivait. Il faut insister sur l'aspect sonore de l'écriture des chansons des Pixies. « Le son des mots » est la matière de Black Francis. Presque intraduisibles sensiblement, les chansons des Pixies semblent être les retranscriptions homophoniques d'une autre chanson disparue. Black Francis désintègrent ses propres chansons jusqu'à obtenir un tissu narratif impersonnel, mythique, presque malade.

Aujourd'hui, où selon l'adage très probable, nous sommes tous américains, c'est-à-dire schizophrènes, nous devons comprendre avec les Pixies qu'il y a deux manières d'être américains : être des héros ou des freaks. Certains ont été ou sont les deux à la fois. D'autres, privés de leur jumeau à la naissance, ont été simultanément deux schizophrènes (Elvis Presley, Philip K. Dick). A travers les voix conjuguées de Black Francis (à l'avant) et Kim Deal (à l'arrière), les Pixies donnent l'impression d'un chanteur double-schizophrène poursuivi par le fantôme de sa sœur jumelle morte à sa naissance et qui aurait réussi à se réincarner dans une nouvelle jeune femme. C'est miraculeux que deux personnes qui semblent s'être si peu aimés (Black, Deal) aient produit ensemble un double-chant aussi profondément poétique. La voix de Kim Deal (une des plus belles de toute l'histoire de la musique populaire, troublante, aigre-douce, heureuse autant qu'un spectre peut l'être) donne tout à fait l'impression d’être adapté à l'univers du rock teen-ager. Même seule, en leader des Breeders avec notamment le tube « Cannoball » ou des Amps ou chantant en duo dans This Mortal Coil, elle continue à accompagner le frère qui l'a perdue. Elle ne parle jamais de sa propre initiative mais revient toujours pour répondre à quelqu'un. De même, Black Francis, seul, ou avec les Catholics, ne se remet pas d'avoir perdu la voix qui était revenue d'entre les morts pour lui répondre. Comme Orphée ou un personnage d'histoire extraordinaire d'Edgar Allan Poe, il l'a deux fois perdue (et c'est ce qui fait la si grande tristesse, l'impression d'esseulement insupportable des innombrables chansons - mêmes joyeuses - de Black Francis devenu Frank Black après les Pixies).

Si ils évoquent autant de figures légendaires simultanées, croisées et brouillées, c'est que les Pixies n'ont à proprement parler aucune histoire et défient toute interprétation possible - ou plus, encouragent à la manière des chansons des Beatles et des films de David Lynch (les deux pilonnes entre lesquels leur avion oscille - comme l'indique suffisamment leur effrayant Live at the B.B.C., pris en sandwich entre Wild Honey Pie et In Heaven) une interprétation infinie, singulière au possible, sans assignation possible. « Il y a tout de même eu les Beatles, à la base »… On connaît le parti pris anti-intellectualiste de Black Francis. Il recoupe cependant une idée complexe : la pop culture serait, non analytique et adéquate dans sa relation à la culture, mais synthétique et mutante. Black Francis s'avoue influencé par beaucoup de choses : Iggy Pop, Samuel Beckett, Jacques Tati, Captain Beefheart, Rainer Werner Fassbinder, les Ramones… Mais cette influence, à la différence dont les influences sont ingérées par un groupe auto-réflexif comme Sonic Youth, ne donne pas lieu à une analyse de ces référents, mais par une rencontre impulsive, une contamination burlesque et sérieuse. C'est une rencontre qui s'établit très rapidement avec des éléments culturels, mais qui ne donne pas lieu à une interprétation à volonté d'univocité. En gros, ils ingèrent. Les Pixies sont au rock ce que Charlie Parker est au jazz : aucune question, aucune réponse, juste une trombe dévastatrice, une douche froide et électrique, sur chaque sujet important : les extra-terrestres, les femmes fatales, les animaux, etc. Qui s'intéresse vraiment aux interviews des musiciens pop ? Il y a des choses merveilleuses dans les interviews des Pixies, dans n'importe quelle interview de n'importe quel ex-Pixies. Mais c'est souvent si merveilleux qu'on oublie que c'est aussi très intelligent : quand Black Francis dit par exemple qu'il est impossible de sortir un mauvais disque si l'on aime vraiment la musique (ce qui, par extension, en dit long sur l'amour de la musique de beaucoup de gens). Que le problème de la drogue dans le rock, c'est surtout d'arriver à en tirer un matériel de chanson qui ne soit pas un tissu de clichés. Enfin, surtout, cette remarque parfaite : « Je crois que si des gens disent de nous que nous sommes importants c'est simplement parce que nous ne sommes pas phénoménalement barbants  ».

Les Pixies avaient des corps très improbables : un obèse névrotique et comique qui hurle plus juste que quiconque, un guitariste chicano ringard et sobre, un batteur bien straight et une bassiste-grande-fillette, alcoolique et bagarreuse, avec un timbre à faire fondre les vautours comme du caramel au chocolat. Ils étaient tous outrageusement mal habillés. Et en cinq ans (1987-1992), c'est-à-dire quatre albums et une poignée d'inédits, ce quatuor intense aura simultanément donné naissance aux années 90 dans une grande vague mutilatrice et donné le fin mot de cette affaire en balançant leur monkey au plus profond du ciel… Le ridicule de l'esprit collège, la solitude peuplée d'extraterrestres et d'animaux, la schizophrénie comme couverture sociale, le psychédélisme théologico-politique, et le désert surtout, le grand désert qui s'étend sans cesse, tout ça c'est dans leurs chansons, leurs 81 chansons. Les Pixies sont des décharges ininterrompues d'enfance, violente et électrique. Un art de l'enfance : voilà ce que devrait toujours être la pop music. Car l'enfance n'est pas donnée à tout le monde : il faut, à chaque naissance, lui réinventer un corps adéquat. Les artistes inventent une enfance à leur public. Une nouvelle enfance à ajouter à sa collection, qui ne sera jamais assez grande, d'âges éprouvés simultanément, à tout âge, dans des corps aussi nombreux que possibles. Il est temps que les comptines saturées et les rengaines hurlées à la lune des Pixies reviennent dans nos oreilles plus violemment et plus joyeusement encore. Les Pixies ne sont pas les années 90 : ils sont beaucoup mieux. Puisqu'ils sont les Pixies.

Il ne faut jamais dire jamais : la route du punk-rock 90's est pavée des meilleures reformations. Franck Black s'était pourtant promis de ne plus faire tourner le lead band des années 90 et avait tenu mordicus durant onze ans. Après une pléthore d'albums solo, les Pixies reprennent du service au printemps 2004 : Franck Black et Kim Deal l'ont annoncé d'un commun accord, en se gardant de cacher la motivation essentielle de ce come back : le besoin de cash, après la période de vaches maigres de leurs derniers projets solo. Outre la sortie d'un DVD et d'un album de maquettes réalisées avant la naissance des Pixies, plusieurs dates live ont eu lieu en 2004 et 2005.

Mon TOP 10 des PIXIES :
 
Caribou
Debaser
Dig for fire
Gigantic
Here comes your man
Monkey gone to heven
Planete of sound
Tame
U-Mass
Where is my mind ?
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22 septembre 2005 4 22 /09 /septembre /2005 23:00

                                       


J’ai eu l’immense chance de voir en live mr Lab ! pour la première fois lors de la première partie en pleine aire de Jean-Louis Aubert en juillet 2003 pendant l’Armada de Rouen, je les ai revu plusieurs fois depuis.

Que de plaisir et de sensations ressenties durant ce concert qui était vraiment magique avec un superbe mélange de rock et d’électro ajouté à des mélodies "aériennes" et une ambiance explosive.
De plus, hormis des prestations live exceptionnelles, l’album "and now it's time to go" l’est tout autant.

Je dois avouer avoir ressentis lors de l’écoute de "and now it's time to go" des sensations similaires lors de me découverte de Jeff Buckley et de son chef d’œuvre "Grace", qui restera mon album référence.

Mes chansons « coups de cœurs » de cette album sont "never said" ; "I believe" ; "Dream on" et "he’s the one".
S
i vous avez aimé mr Lab !, je vous conseille Gabriel Evan et son album « La chute des anges » où Yves Labbé le chanteur de mr Lab ! y joue de la guitare.


Commentaires de différents journaux :

Rock Mag
Des fragments rock et electro de pure beauté!

Abus Dangereux
Héritier inspiré de la brit-pop des années 90, mr lab! donne avec "and now it's time to go..." le départ d'une nouvelle scène française studieuse et talentueuse

Rage
Cet album nous donne une bonne leçon, celle de croire que la musique est meilleur quand elle vient à nous et qu'on se laisse happer par ses évocations. mr lab! ,avec sa simplicité, donne une nouvelle fraîcheur au rock français, disant fuck aux conventions. 

Guitar part
D'une certaine façon, on retrouve dans ce premier album du Jayjay Johanson ou du Archive : des mélodies bien tissées qui s'appuient sur un rythme percussif puissant, cardiaque, et des traits de guitares saturées qui viennent appuyer les moments forts.

Guitare Xtreme
Une musique tantôt aérienne, tantôt explosive, on pense parfois au Pink Floyd, ou au rock d'Oasis. Un album dont on devrait entendre parler.

A nous paris
Certains titres, comme le trés floydien "never said", avec sa montée en puissance progressive, son côté hypnotique, n'ont rien à envier au meilleur de la brit-pop. Une grande découverte.

Nouvelle Vague
Un album que l'on aurait autant de plaisir à savourer attentivement qu'à faire glisser en fond sonore lors de soirées planantes...

Presse Océan
Guitares rugissante dans la lignée de Radio Head, bon gros beats électro, bref, unvéritable univers d'atmosphères mêlant trip-hop, pop et rock et influences tirées du coté de chez pink floyd pour les plans aériens. On n'en sort pas forcément indemne !

So'Aware
un album à l'atmosphère envoutante qui capte notre attention dès le premier morceau et ne la lache plus jusqu'à la dernière plage.

Fanz'40

Une finesse à la Jeff Buckley et une rage à la Ride, nous font penser qu'ils sont bien au début d'une carrière longue et prometteuse.

L'avis de la Fnac
Premier album de mr lab!, projet emmené par Yves Labbé, nous propose un voyage hypnotique à travers 12 titres mélangeant subtilement rock et électro, mélodies aériennes et ambiances explosives.

Pour en savoir plus sur mr Lab ! :

http://www.mr-lab.com/muzik.html pour télécharger gratuitement et légalement le planant “I could be old”  et http://www.mr-lab.com/bonus.htmlpour le très bon "earth & us"  sur le site de mr Lab !

 
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A propos de l'auteur

Arnaud MOUILLARD

 

Educateur Spécialisé.

 

Ancien jeune correspondant au journal l'Humanité.

 

Blogueur membre du collectif de blogueur de gauche #LeftBlogs.

 

RDV sur mon nouveau Blog : http://arnaudmouillard.fr

 

contact : hern276@yahoo.fr