Ça bouge au centre !

Jean-Louis Borloo, l'ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, vient d'annoncer qu'il ne sera pas candidat en 2012. Si ses amis du Parti radical le regrettent, du côté de son allié Hervé Morin, président du Nouveau Centre, ce dernier se sent du coup pousser des ailles comme il en témoigne sur son compte Twitter où il dit que sa "détermination n'a jamais été aussi forte". François Bayrou, leur ancien camarade de l'UDF vient quand à lui se déclarer candidat pour 2012.

C'est marrant d'entendre du côté de l'UMP que Borloo est grand, beau, fort et ... de droite , Morin lui croit en ses chances, avec 1% d'intention de vote dans les sondages il doit être le seul avec ses amis du NC, et Bayrou, toujours aussi isolé, croit encore à son destin.

Allez je mise sur trois candidatures aux centre en 2012 : Hervé Morin sous l'étiquette Alliance centriste (qui se raliera au candidat de l'UMP au 2d tour), François Bayrou (soutenu par de Villepin) et aussi Corinne Lepage, l'ancienne ministre de l'écologie du gouvernement Juppé et ancienne alliée de Bayrou qui d'ailleurs pourrait être soutenue par Nicolas Hulot.

Je termine par cette phrase que j'ai entendu un jour et qui me semble convenir pour conclure cet article : c'est où le centre ? au fond à droite !

Depuis 2002, le Parti radical de Jean-Louis Borloo était associé à l'UMP. C'est désormais terminé. Réuni en congrès, le parti vient de voter son indépendance vis-à-vis de l'UMP.


Le texte voté à cette occasion demande à "Jean-Louis Borloo de se porter candidat à l'élection présidentielle de 2012". De son côté, l'ancien ministre de l'écologie demande à ce qu'on le laisse réflechir.

L'ancien avocat de Bernard Tapie, bien que reprochant à l'UMP de s'être droitisé, il a nuancé son émancipation vis-à-vis du parti majoritaire : ""C'est une déclaration d'indépendance, pas une déclaration de guerre !".

La stratégie de Borloo ne fait pas forcement l'unanimité chez les radicaux. Ainsi le député Jean Leonetti restera à l'UMP et affirme représenter une majorité de parlementaires radicaux, ou encore l'eurodéputée Véronique Mathieu qui ne soutiendra pas "le choix stratégique de rupture de Jean-Louis Borloo " et restera à l'UMP.

Samedi dernier, le Nouveau Centre d'Hervé Morin, a approuvé à l'unanimité son entrée dans la Confédération des centres. La Convention Démocrate, d'Hervé de Charette, se prononcera le 25 mai, la Gauche Moderne de Jean-Marie Bockel le 28 mai et l'Alliance Centriste le 2 juillet prochain.

Tout cela me fait bien rire, ces "rebelles" centristes, qui ont soutenu les lois sécuritaire de l'UMP et les avantages fiscaux aux plus aisés, soutiendront sans la moindre hésitation Sarkozy en 2012 au second tour (s'il y est présent), en lui offrant une réserve de voix (si toutefois leurs électeurs les suivent).

Lien :  lepost.fr, LeMonde.fr, LeFigaro.fr

Hervé Morin, le président du Nouveau Centre (NC) a accepté de "jouer collectif" avec Jean-Louis Borloo, quitte à devoir s'effacer devant le président du Parti radical pour incarner cette candidature afin qu'il y ait un candidat de centre droit à la présidentielle de 2012, cela notamment afin d'éviter un disperssement des voix au premier tour.

L'idée d'une confédération centriste avait germé après le départ de Jean-Louis Borloo du gouvernement, mi-novembre. Le Nouveau Centre y avait mis comme condition que les radicaux s'émancipent de l'UMP, un parti qu'ils avaient contribué à créer en 2002.

Les deux formations ont été rejointes depuis par l'Alliance centriste du sénateur Jean Arthuis et la Gauche moderne de l'ancien secrétaire d'Etat à la Justice Jean-Marie Bockel, (ex PS).

Celle-ci devrait avoir dans un premier temps une direction collégiale et le choix de son candidat à la présidentielle interviendrait à l'automne, par un vote ouvert à tous les militants.

Enfin quoi qu'il arrive, ces deux là se rangeront comme un seul homme derrière Sarkozy si ce dernier est présent au second tour de la prochaine présidentielle.

lien : lexpress.fr

Le Modem 76 ne présentera pas de candidats aux élections Cantonales de mars 2011.

Le parti centriste explique son choix dans un communiqué : 

"En effet, la nouvelle loi sur les collectivités territoriales oblige à bénéficier d’un score de 12,5% des inscrits pour figurer au 2ème tour et elle élimine ainsi d’office les partis qui feraient un score autour de 10%. De plus, la participation au prochain scrutin qui s’annonce autour de 40% maximum, oblige à obtenir un score de plus de 31% pour participer à une triangulaire, ceci ne laisse la place qu’aux 2 partis dominants. Nous assistons donc à une accentuation de la politique bloc contre bloc, c’est-à-dire UMP/PS, visant à étouffer les autres partis, qui se voient ainsi contraints à nouer des alliances pour siéger : Front de Gauche et Verts à Gauche avec le PS, Nouveau Centre et Radicaux Valoisiens à Droite avec l’UMP. Ce mode de fonctionnement ne nous satisfait pas. Dans le contexte local actuel et avec ce mode de scrutin, il est peu probable que la majorité change dans notre département et peu de sièges risquent de changer de parti.
Le Modem revendique depuis 2007 sa singularité de parti indépendant, ainsi nous ne souhaitons pas rentrer dans ce débat Droite/Gauche pour des élections qui vont redistribuer presque à l’identique des sièges pour une durée de seulement 3 ans.
Notre projet est de renforcer notre présence sur le terrain afin d’aborder sereinement les élections Présidentielles et Législatives de 2012, puis les Municipales et les Territoriales de 2014."

Ni droite, ni gauche, ni candidats, ça sent le roussi pour le MoDem !

source : http://cantonales2011pavilly.over-blog.com

François Bayrou a été réélu à la présidence du Mouvement démocrate lors du troisième congrès du parti centriste.

Seul candidat en lice, il a été réélu avec 94,69% des voix lors d’un vote effectué par internet entre le 3 et le 8 décembre. Sur les 18.965 militants du MoDem inscrits et à jour de cotisation, 26,40% ont participé au vote et 5,31% ont voté blanc

Depuis sa création en 2007, le MoDem a connu un parcours chaotique sanctionné par des échecs électoraux (8,4% aux européennes de 2009 et 4,2% aux régionales de 2010).

Je ne partage pas les idées de François Bayrou, mais je dois lui reconnaître une chose, il a eu le courage d'aller au bout de ces idées, quitte à aller droit dans le mur. Je pense que c'est lui qui incarne vraiment le centrisme actuellement et pas des personnes comme Hervé Morin ou Jean-Louis Borloo qui se rangeront toujours derrière l'UMP.

source : http://www.liberation.fr